assaut sur Svarga

Pancho marchait avec Childebert et Azaan près du camp Hongrois. Mais qui est Azaan me diriez-vous? C'est une bonne question. Je vous remercie de l'avoir posée. Pancho avait rencontré cet homme au teint d'ébène sur la route, quelques jours auparavant. Azaan était rapidement devenu l'ami de Childebert et de l'espagnol.
A le voir, on lui aurait volontiers mis la voix de Peter Von Soukhen, mais sa voix était grave et calme. Il était chauve, comme beaucoup de sa race, et une barbiche noire ornait son menton. Les silhouettes des trois amis se distingaient mal dans le soleil.
C'était une belle matinée.

-Tu crois que nous réussirons à percer ces murailles?, fit Azaan, en désignant Svarga, qui était à peine visible.

Pancho ne répondit pas. Il fixait un oiseau perché sur un arbre, non loin de là. Childebert répondit à sa place:

-Pas besoin de percer les murs, on va...toquer à la porte...

Il fut interrompu par le sifflement du carreau de Pancho, qui avait tué l'oiseau. L'espagnol le ramassa et l'attacha à sa ceinture.
Soudain, un gémissement se fit entendre, derrière une colline, plus loin. Pancho et ses compagnon s'y précipitèrent et se retrouvèrent face à un homme agonisant, qui rampait par terre. Childebert et Azaan restèrent ahuris. C'était un espion svarog.
sa chemise était tachée de sang et ses vêtements en pitieux état. A en voir les traces sur le sol, il rampait depuis un bout de temps. Pancho se pencha et examina le svarog, qui s'agrippa brusquement à son col. Il toussa, cracha et parla d'une voix rocailleuse:

-La tour...demandez...Agilulf...

Il toussa encore. Pancho demanda:

-Svarga?

L'espion acquieça, toussa une dernière fois et espira. Un long silence s'ensuivit, puis, sans savoir vraiment pourquoi, l'espagnol le retourna. Il sursauta: une des dagues en argent était plantée dans son dos. L'espagnol le tira, l'essuya sur l'herbe et la rangea dans une poche.

-Caïn?; murmura-t-il.

"Quoi Caïn?",interroga Childebert.

-Caïn? euh...c'est...oune vieil amigo...euh...c'est le cousin par alliance de ma soeur...

-Mais tu n'as jamais eu de soeur?

-Euh...

-C'est bon; interrompit Azaan; je vais avertir les supérieurs.

Azaan partit, pendant que Pancho fouillait rapidement le cadavre mais il ne trouva rien qui puisse trahir l'identité de son assassin.
Azaan et deux chevaliers firent irruption, les deux hommes emportèrent le corps. "Je dois trouver Caïn" pensa Pancho.
Il parcourut le camp à la recherche de l'homme qui l'avait ammené à Caïn lors de leur première rencontre. Il le trouva à l'écart, sirotant une chope de bière.

-Amigo,où est Ca...;commenca-t-il.

-Il est furieux. On lui a volé ses deux dagues en argent.

"Ce n'est donc pas Caïn qui a tué le svarog";conclut l'espagnol. Il réflechit à tout cela rejoignant ses compagnons, le soir, et mangea l'oiseau tué plus tôt. Mais la bataille se préparait, et il ne devait pas l'oublier.

saleté de tueur d'oiseaux moi je me dis ha voila un petit moment d'émotion avant le combat et lui il le bouffre

c'est cooooooooooooooomme unnnnnnnnnnnnnnnnnn oisoooooooooooooo...mais jamais rien ne l'empêche (sauf Pancho) l'oiseauuuuuuuuuu

chaos tu veux un moment d'émotoon avec Pancho au clavier ? ma foi c'est comme espérer que......il neige en été ( j'étais a court d'idées....et puis c'est encore impossible ^^ )

mouais ,saloperie de tafiole espagnol

saloperie de taffiole ecossaise

dis donc le déserteur

Bon début.

Ben au moins t'as retrouvé une des dagues c'est déjà ça !

l'autre ce ne sera pas moi qui la trouvera....

C'était la nuit, peu avant la couvre-feu. Pancho fouillait le camp de fond en comble. Childebert ne manqua pas de s'en apercevoir.

-Mais dites-donc, l'espagnol, vous cherchez quelque chose?

-Quelqu'un, amigo.

-Ah oui? Qui?

-Je ne sais pas encore.

-Ah,...bon...

Childebert ne chercha pas a comprendre. Il c'était habitué aux bizarreries de Pancho. Ce dernier s'éloigna et repéra un jeune soldat qui lui ressemblait.

-Eh, amigo, tu voudrais te faire un peu d'argent?

-Euh...oui, volontiers...

Pancho vola la bourse d'un soldat qui était passé trop près de lui.

-Tu vois ça? tu en auras le double en échange d'un service.

-Tout ce que vous voudrez monsieur!

-Ecoute...tout ce que tu as à faire est d'enfiler mon armure, de parler comme moi, et de prendre ma place pour la bataille!

-Vous...vous n'avez pas envie d'y aller?

-Oh si que j'irai, amigo...seulement, j'ai une "enquête" à faire...

Ensuite, Pancho laissa son canasson à l'écurie et s'incrusta dans le bataillon de Sopraluk.



HS: ça ne fait rien si ce n'est pas Pancho qui accomplit les 2 premiers objectifs mais son double?

quel lache ce pancho !
On ne te cotera pas pour les objectifs,on ferra une note globale

Quoi lâche? il va se battre comme les autres, seulement il ne sera pas dans son bataillon...

il va changer de camps au milieu de la bataille

Qu'est ce qui te fait dire ça?

image generale du perso

lol, ça c'est un récit comme on en voit rarement

ca c'est sur

Le bataillon de Sopraluk venait de prendre les garnisons. Parmi eux, Pancho était astucieusement déguisé. Il s'était tout simplement habillé comme le jeune soldat qui le remplaçait; le casque et toute l'armure en fait étaient trop petits pour lui, et il avait un peu de mal à respirer. Il avait fini par comprendre que l'homme qui le remplaçait s'appelait François, puisque les autres chevaliers l'appelaient ainsi, et il avait dit avoir un rhume pour expliquer la voix plus grave qu'il avait comparée à ce François. Après le début de la bataille, il remarqua que son bataillon ne se dirigeait pas à la tour de Svarga et leur faussa compagnie pour s'incruster chez les soldat qui attaquaient l'édifice, en se faufilant parmi les soldats jusqu'à la porte.
Enfin, l'instant tant attendu se présenta à lui.
La porte de la tour céda, l'espagnol et ses compagnons furent accueillis par une pluie de flèches, qui allèrent se ficher pour la plupart sur leurs boucliers.
Les chevaliers de l'Ordre avancèrent d'un pas lent mais sûr. Les svarogs leur lançaient des regards mauvais. Pancho soudain courut et perça une brèche à coups de hache dans les lignes des svarogs.

-Mais enfin François, ça se fait pas ça! question de principe!

Pancho n'eut guère le loisir d'écouter son camarade, car il avait été éjecté par les svarogs et avait brisé son épée en tombant. Les autres chargèrent sans prendre garde à l'espagnol sous leurs pieds. Ce dernier réussit à se relever tant bien que mal en boitant et, voyant que le bataillon continuait à envahir le rez de chaussée, il décida de lui fausser compagnie et d'emprunter l'escalier.
Il trouva au premier étage un soldat svarog ivre qui avait sans doute fui le carnage.
Pancho l'aida à se relever.

-Dites, amigo, vous n'auriez pas vu un certain Agilulf par hasard?

-Non, (hips!) inconnu au bataillon.

-Merci; dit Pancho en le laissant tomber et glisser dans l'escalier.

Il continua à fouiller la tour jusqu'au quatrième étage en ne trouvant que des gens terrorisés qui disaient ne pas connaitre d'Agilulf, que c'était un nom bizarre et qu'on les laisse tranquilles. Il monta alors jusqu'au dernier étage de la tour.
Soudain il sentit une main sur son épaule et se retourna. C'était un chevalier de l'Ordre.

-Dites vous! je n'aime pas les déserteurs! je vous ai suivi et je ne manquerais pas de dire au seigneur Adrian que tu as faussé compagnie à son bataillon!

-écoutez, amigo...

-Amigo? mais...alors tu n'es pas François! tu es l'esp...

Mais il ne put pas continuer, car l'espagnol l'avait empoigné et balancé par la fenêtre.



Azaan regarda Pancho. Il n'était pas normal depuis le début de la bataille. Même qu'il s'était inquiété pour les gens qui étaient dans une maison qui s'était écroulée.

-Tu est sûr que ça va, Pancho?

-Maimaimais, bien sûr mon am...amigo!; dit François en suant.

Il n'aimait pas trop Azaan. Il avait l'air d'envoyer des beignes facilement; l'autre, celui qui disait s'appeler Childebert, devait être fou: il avait tenu à être au premier rang du bataillon.
François n'aimait pas la violence. Il n'aimait pas les sièges. Il n'aimait pas les armures. En plus il faisait chaud, et le casque de Pancho était trop grand pour lui. Il regrettait vraiment d'avoir accepté. Le seul bon point était que l'Ordre et ses alliés avaient l'avantage. Enfin, disons qu'ils perdaient moins d'hommes que les svarogs. Le lieutenant Skapty ordonna d'entrer dans le temple de Velès, car les survivants des jardins s y étaient retranchés.
Le pseudo-Pancho s'apprêtait à entrer quand un grand fracas retentit, dominant les tintements d'épées et les cris. Il regarda en direction de la tour de Svarga et vit un homme chuter depuis un vitrail cassée, au quatrième étage de l'édifice.

-C'est...C'est c'est c'est normal ça?!

-Rien n'est normal dans une bataille; répondit Childebert en avançant.

Heu au final ,c'est mon unité qui a pris et attaqué la tour...

A, désolé, j'ai pas lu ton récit...
faut dire aussi que j'étais pas là...

corrrrrections....

Sinon,c'est encore de l'original

Corrigé.

à la suite.

(raaah! pourquoi les smileys "Squall" sont sur fond blanc? ça casse tout! en plus il pleut.)

Ça y est, Pancho avait fini de fouiller la tour de Svarga. Et pas la moindre trace de cet Agilulf.
Abattu, l'espagnol s'assit contre un mur. Peut-être s'était-il trompé? Peut être que l'homme à la dague avait mal prononcé? Ce qui était fort possible car Agilulf était un nom peu probable.
Soudain, Pancho entendit des pas, des cris et des tintements d'épées qui se rapprochaient: le bataillon d'Adrian. Ce dernier devait peu apprécier les déserteurs... Il regarda par la fenêtre: en sautant bien, il serait possible d'atteindre le temple de Rod...mais ce dernier était attaqué et il était possible qu'aucun des deux camps ne veuille d'un homme tombé du ciel...

Il fallait se décider, ils arrivaient. Deux grands soldats à l'épée sanglante déboulèrent dans le couloir, Pancho sauta par la fenêtre, devant leurs yeux ébahis.

-Un suicidaire?

-Il était habillé en soldat...

-Un soldat suicidaire alors.

-Possible...tant mieux ça nous fera moins de boulot.

Le saut sembla durer une éternité à Pancho, il lui sembla avoir tout le temps de contempler la bataille vue d'en haut pendant son " vol ".
Il tomba rudement sur le toit et glissa vers le bord de ce dernier. Aveuglé par une douleur fulgurante dans son dos, l'espagnol mit un certain temps à comprendre ce qui arrivait. Rassemblant ces forces, il s'aggripa à une espèce de drapeau accroché au toit, décoré d'il ne savait quelle divinité païenne, avant de tomber du toit.
Le tissu se déchira, mais assez tard pour permettre à Pancho de tomber devant le temple sans trop se faire mal. Sachant que sa chute avait sûrement été remarquée, Pancho décida de faire le mort pendant un moment.



François avait eu mille occasions de combattre, mais il ne l'avait pas fait, ce qui inquiétait de plus en plus Childebert et Azaan.

-M...Mais c'est pénible de ce battre!; expliquait le jeune soldat.

-Même! ; expliquait à son tour Childebert; t'es un soldat, et un soldat c'est fait pour se battre!

Ce dernier assomma une prêtresse d'un coup de poing.

-Tu as maigri ou je me trompe?; dit Azaan, qui avait une meilleure vue que Childebert, en pourfendant un svarog armé d'une hache.

-Euh, non, a...amigo...

Un svarog vêtu de cuir bouilli et armé d'une lance jaillit soudain de derrière un mur, tua un chevalier et fit tomber Childebert d'un coup de coude, avant de s'intéresser à François.

-L'espagnol! 'tention!

C'était trop tard. la lance avait transpercé le pseudo-Pancho après l'avoir projeté contre un mur.

-Zut alors; dit Childebert avec tout le tact qui était le sien.

Azaan "neutralisa" rapidement le svarog avant de contrôler le pouls de " Pancho".

-Mort; souffla-t-il.

-Bon ben tant pis.

Childebert et Azaan continuèrent la prise du temple de Velès, laissant contre le mur François la main encore crispée autour de la lance, qui finalement, et c'était tant mieux pour le vrai Pancho, ne recevrait jamais son argent.

Citation :

qui finalement, et c'était tant mieux pour le vrai Pancho, ne recevrait jamais son argent.

mdrrrrrr!...alala...horrible ce Pancho.