L'Ordre des Chevaliers Divins
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L'Ordre des Chevaliers Divins

L'Ordre des Chevaliers Divins regroupe nombre de soldats plus ou moins expérimentés mais se battant pour une cause juste, Dieu.
 
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 La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1

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Denizot
Roi des Langues Pendues
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MessageSujet: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeDim 3 Fév - 19:25

Voila, je poste Wink.
Petit prélude Hrp.
Vocabulaire pour une meilleur compréhension du texte :
Cataphracte : armure recouvrant le cataphractaire et son destrier. A fini par désigner l'ensemble : soldat + cheval + armes&armures.

Contus : longue lance style joute de chevalier.

Cataphractaire : soldat monté portant une cataphracte, une Contus de 4,5m environ, une épée et un arc.

Clibanari : idem, mais porte une masse à la place de l'épée.

Je me base sur des infos venant de wikipédia principalement, je m'excuse d'avance si je me goure Wink.
__

Je n'ai pas tout à fait pigé le temps que durait la bataille. Je suis resté sur 3 jours, mais je me trompe peut etre, je corrigerais avec plaisir Wink.
Bonne lecture Smile
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Denizot
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeDim 3 Fév - 19:27

Selon les dirigeants du Chapitre, mon arrivée ne pouvait pas mieux tomber.


Je fus pris en charge par un moine qui me fit vite comprendre que je n’étais pas sa priorité.
Il m’accorda un quart d’heure pendant lequel il me résuma la situation en Hongrie.

Je fus ainsi propulsé sur les routes quelques heures à peine après mon entrée dans l’ordre. On ne m’avait fourni aucun équipement, me certifiant que je trouverais tout là-bas.
Nous étions trois de ce Chapitre à être envoyés en renfort. Selon eux, la situation était contrôlée. J’eu beaucoup de mal à croire à ces salades, vu la vitesse à laquelle je fus accepté puis envoyé là-bas. Mes deux camarades ne s’embarrassaient pas de tant de questions, et étaient persuadés qu’ils allaient arrivés en sauveur, adulés par nos alliés et maudits par nos ennemis.
Je riais dans ma barbe en les écoutant. Je ne participais pas beaucoup à la conversation, mais je ponctuais l’atmosphère d’éclats de rires. Décidément, la candeur de l’un d’entre eux me surprenait. Il priait tous les soirs, tous les midis, avant et après manger. Il se nommait Louis, et me faisait presque peur, avec ses airs d’inquisiteur refoulé.

Ainsi, le voyage se passa, les fers de nos montures encaissant les kilomètres et les jours de galop.

Finalement, de larges murailles se dressèrent au loin, semblant narguer de leur superbe le vaste campement étendu à ses pieds.
J’en restait bouche bée. Rares seigneurs pouvaient se targuer de diriger une telle citadelle. Je me demandais par quel miracle notre armée comptait percer ces murs inexpugnables.


Nous débutâmes la descente de la colline où nous nous trouvions afin de rejoindre le campement.
A notre arrivée, mes camarades bombèrent le torse, toujours persuadés malgré tout qu’ils seraient accueillis en héros. Il en fut tout autre, comme je m’y attendais, ce fut un garde mal rasé qui nous désigna d’un geste de la main l’emplacement du Général en Chef de l'Ordre des Chevaliers Divins, Sopraluk.
_ " Par là " grogna-t-il avant de reprendre sa place, avachi le dos contre le piquet d’une tente.

Un nouvel éclat de rire perça les tympans des deux recrues qui m’accompagnaient, et ils me jetèrent un regard froid.
Le garde releva la tête et me fixa un instant, avant de lancer de sa voix enrouée:

_ Je vois pas s’kya de drôle. On est coincé ici en attendant de se faire massacrer contre des types qui n’ont pas plus demandé que nous de crever la bouche ouverte, une vouge plantée dans le corps.
J’vais vous dire moi, j’en ai vu des guerres, eh ben c’est toujours la même connerie, croyez moi!
Il se releva, non sans peine, et rentra dans sa tente.
Mes yeux restèrent figés là où il était assis précédemment.
Je ne pouvais m’empêcher de partager le point de vue du garde. Pourtant, je me fis violence pour me prouver le contraire.
Non, nous n’étions pas que du bétail.
Oui, cette guerre avait un but juste.
Non, il ne fallait pas tenter de partir en douce cette nuit.

L’interpellation de Louis me tira de mes pensées. Je secouais un instant la tête de droite à gauche tachant de sortir de mes habituelles questions existentielles.
Nous eûmes la chance de surprendre le Général en Chef en train de faire une pause. Il pût donc personnellement nous tenir informé des derniers événements.
Je crus que Louis allait décéder sur place lorsqu’il apprit que nous ferions marche aux cotés des mécréants.
Ce fut mon tour lorsque je compris que nous n’aurions droit qu’à quelques heures de sommeil, et que les combats seraient de longue haleine.


En effet je n’eus qu’a peine le temps de m’endormir que des trompettes firent raisonner le campement. Je restais un moment couché, fixant la toile de ma tente.
Ça y était. J’avais voulu faire le malin, esquiver mon devoir d’écuyer en me retirant quelques temps dans une sainte entreprise et je me retrouvais catapulté sur un champ de bataille qui ne me concernait en rien.
Je passais la main doucement dans mes cheveux. Aujourd’hui verrait probablement ma mort. Une partie de moi tentait de se convaincre du contraire, mais si je voulais rester logique, je me devais de périr avant ce soir.
Cette guerre impliquait des milliers d’hommes, et je ne trouvais aucune bonne raison pour que la providence m’accorde le privilège de la vie, à moi, qui avait tenté de jouer avec elle et qui avait perdu.

De mauvaise grâce je me redressai et jetai un regard autour de moi. Tout dans mes pensées, je ne m’étais pas rendu compte du vacarme provenant de l’extérieur.
Un cavalier rasant ma tente fit gondoler la toile. J’entendis un échange rapide de paroles suivit d’une nouvelle chevauchée.

_ Athan !

_ Ceri. Vite dépêchons nous d’aller rejoindre Bertrand et les hongrois !

Désormais debout, je me préparai avec toute la lenteur qui caractérisait mon désir de mourir.
A quoi bon être pressé de partir à l’assaut? Je périrai bien assez tôt !

Enfin prêt, je repassais en revue tout mon équipement. Ma cataphracte était bien ajustée, ainsi qu’à mon destrier. Une masse d’arme battait mon flanc, un arc dans la main et un carquois sanglé dans mon dos complétait mon armement. Pour finir, je saisis ma contus, que je dus prendre à deux mains pour en supporter le poids. Longue de 4,5m, cette arme redoutable ne se maniait pas à la légère!

Un dernier soupir et je rejoins mon unité. J’arrivais juste à temps pour entendre un homme charismatique hurler FORTES IN FIDE !! J’en déduisis qu’il s’agissait de Bertrand, dont Sopraluk nous avait parlé hier soir.
J’avais compris depuis longtemps que je ne pouvais plus faire marche arrière. C’est pourtant ce cri suivi des hurlements de joies de nos troupes qui me fit réaliser comme par une claque la situation dans laquelle je me trouvais. Nul autre choix maintenant pour les Hommes que de foncer tête baissée avec comme seule raison d’agir celle de retarder l’heure de sa mort en accélérant celle de l’autre.

Je fus le dernier à m’engouffrer par la porte qui venait d’être ouverte par le bélier.
Seconde claque: Un svarog chuta juste sous mes yeux de la muraille qui nous surplombait, une flèche plantée dans le corps. La bataille faisait rage, déjà, des corps, partout. Au sol, dans les airs, tout autour. J’avais envie d’hurler que je n’étais pas prêt « PAUSE ! » mais ce n’était pas possible. Je changeais de stratégie : « POUCE ! ». Résultat identique.

L’homme qui avait crié ‘’fortes in fide’’ il y a une poignée de secondes donnait ses ordres et bientôt 3 régiments de cavaliers partirent dans différentes directions. Je suivis celle qui constituait la force de frappe la plus lourde. Avec mon attirail, je ne pouvais guère prétendre faire partie de la cavalerie légère. Je les rejoignis au galop et me rangeait à coté de Louis, juste avant que nous percutions une première formation svarog. C’était bête, mais ma première pensée fut pour celui que je venais d’embrocher. Les pauvres étaient tournés vers notre infanterie, et nous les avions pris de plein fouet. Et alors qu’ils venaient à peine de comprendre ce qu’il leur arrivait, nous commencions à nous dégager à grands coups d’épée.
Les cataphractaires étaient censés se battre avec leur lance, même après la charge. Je tentais vainement de les imiter, hélas l’habit ne fait pas le moine!
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Denizot
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeDim 3 Fév - 19:38

Nous nous éloignâmes puis primes un crochet avant de tomber sur un détachement de sergents montés qui comptaient prendre à revers un régiment hérétique. Bertrand nous fit signe de continuer sans les arrêter et Louis arbora un large sourire. Ce comportement me choqua. D’accord, ces mécréants retourneraient leur veste dès qu’ils le pourraient, cependant, où est passé l’honneur, le respect et les valeurs que tout chevalier se doit d’apprendre et d’appliquer ?
Pas le temps de philosopher, notre groupe avait déjà repéré un autre groupe de soldats montés svarog, et nous fondîmes sur eux. Coinçant ma masse avec ma jambe, je tenais à deux mains ma contus et je tentais de la maintenir à droite tout en prenant une cible. Le choc fut rude et je faillis partir en arrière, mais mon ennemi fut désarçonné puis plaqué contre une porte. Le coup puissant traversa son ventre et perfora le bois tendre. Je le laissais ainsi épinglé tandis que je tirais ma masse et que je me préparais à occire le cavalier suivant.
Une épée trouva le bas de mon dos, une lance perfora ma cuisse, mais les deux coups ne furent pas assez puissants pour venir à bout de mon armure. Je lança mon arme à la tête d’un svarog qui n‘eut que le temps de pencher pour esquiver partiellement le coup mortel. La lourde masse s’écrasa sur sa clavicule. Un pic resta planté entre deux os, et il fut désarçonné, mort, lorsque je ramenais mon arme vers moi.

L’ennemi rompta les rangs, et nous les poursuivîmes, rattrapant les plus malchanceux et les étripant sans pitié.

La bataille se continua ainsi et je sentais la nuit s’imposer, recouvrant le champ de bataille de son humidité, rallongeant les ombres, refroidissant les corps des vaincus.

Mon bras se faisait lourd, la masse n’était pas une arme aisée à manier, et mes entraînements dépassaient rarement la poignée de minutes, temps au bout duquel je rechignais à poursuivre le moindre effort.
Je payais aujourd’hui ma fainéantise d’autre fois, et je me pris même à bailler alors que nous cherchions une nouvelle proie.

Il me sembla alors que troquer mon arme blanche contre mon arc briserait la monotonie tout en reposant un peu mon bras. Je saisis une flèche et tentais maladroitement de l’encocher. Le trot de mon cheval ne rendait pas la chose facile. Il me fallut bien une minute pour placer correctement une flèche hésitante. Bandant la corde, un saut plus important qu’à la normal de ma monture me fit perdre ma flèche qui tomba à terre. Jurant, je retentais ma chance mais fus victime du même sort. De guerre lasse, j’immobilisais carrément ma monture, et pris bien le temps d’armer mon arc.
La flèche fusa et fini sa course plantée dans le dos d’un fuyard. Avec un sourire candide de la fierté de l’enfant réussissant à imbriquer deux objets l’un en l’autre, je rattrapais mon groupe au galop.

Désormais, les svarog se repliaient clairement sur la seconde muraille. Toutes les rues étaient couvertes de sang, et les corps recouvraient les pavés. Malgré tout, l’ennemi tenait encore la plupart des boyaux de la ville, et la prise de la première enceinte était loin d’être chose acquise. Encore et encore nous fondions sur les flans ennemis avant de nous désengager et de repartir de plus belle.

Jetant des coups d’œil sur les hommes de mon unité, je constatais que plus aucun d’entre nous ne pouvait se targuer d’être indemne. Je vis Louis, la jambe à demi sectionnée, la figure déformée par la douleur. Son pied enchâssé dans l’étrier épousait les mouvements de son destrier. Si bien que chaque mouvement de la bête était pour lui un supplice, une longue torture agrandissant sa plaie. Un frisson me parcouru et me rappela les multiples contusions qui me couvraient le corps.
A ma cuisse ouverte et mon dos meurtris s’était ajoutée une succession de blessures diverses, plus ou moins amortie par mon armure. Je sentais le sang cuit sur mon visage et mes gants. La sueur était comme une seconde peau, et perlait de tous mes pores.

Mais nous n’étions pas les seuls à mener un combat. Des forces naturelles qui nous dépassaient livraient le leur, tandis que l’horizon s’embrasait sous la chaleur d’un astre naissant. L’Opale timide prenait le dessus sur la nuit, la lumière chassant les ombres, les forçant à se recroqueviller derrière les hommes, les bâtiments et les objets en tout genre. Bientôt, le soleil baigna le champ de bataille, et plus d’un, quelque soit son camp, pris une minute pour se repaître de cette renaissance et s’en sentir soulagé.
Pour ma part, je délaissais le fracas et le tumulte de la guerre pour consacrer toute mon attention à ce lever de soleil. Je laissais sa chaleur nourricière m’envahir et je me risquais même à fermer les yeux quelques instants. Je m’abandonnais à ce moment, n’ayant plus peur de la mort, plus peur des hommes et de leurs insignifiantes querelles.


Rouvrant les yeux, je me trouvais seul dans une ruelle que les combats avaient abandonnée. Mon groupe avait du continuer pendant ma contemplation, et ni svarog, ni alliés ne semblaient déranger la tranquillité de cette rue.
Je mis pied à terre, veillant à ne pas marcher sur les cadavres ou les agonisants qui jonchaient le sol.
La rue était assez isolée, finissant en cul de sac. Le sommeil m’arrachant un nouveau bâillement, j’en déduis que j’avais suffisamment donné pour cette bataille, et que le temps pour moi de dormir était venu. De toute manière, je ne me sentais plus capable de mener un combat, et périr bêtement n’apporterait rien de plus à notre cause.
Tout en me dirigeant vers la porte d’une maison, j’abattais régulièrement mon arme sur les blessés en trop piteux état pour être soignés.
N’étant guère enchanté par la perspective de défoncer une porte, mais pas suffisamment naïf pour croire que les habitants allaient m’ouvrir, je pris le temps, à tout hasard, de frapper du poing.
Selon toute évidence, personne ne répondis. Soupirant, je saisi ma masse et pulvérisa la porte de mauvaise facture en quelques coups.
Passant la tête par l’encadrement, je découvrais une maison pauvre, sale et mal rangée.
Je m’apprêtais alors à rentrer avec ma monture -pas question de la laisser dehors- mais une mégère, couteau aux poings, se jeta sur moi avec toute la furie d’une horde de loups affamés.
Esquivant ses coups malhabiles, je tentais un replis stratégique peu évident du fait que mon destrier, assez têtue ne voyait pas de bonne raison de reculer alors qu’il venait de peiner à rentrer.
« Dame, cessez donc, je ne suis pas là pour vous faire du mal! »
« Ordure, laissez nous tranquille, vous ne m’aurez pas, allez piller d’autres maisons, moi, vous ne m’aurez pas ! »

Ne pouvant la raisonnée, je filais la queue entre les jambes et me retrouvais de nouveau à la rue.
J’aurais juré que ma jument se moquait de moi.

Je me dirigeais alors vers une seconde porte, espérant au moins avoir à faire à un homme et non une femme. En effet, j’étais dans l’âge où le sexe opposé m’effrayait plus encore qu’une épée brandie, et où la perspective de devoir lever la main sur une femme m’était plus encore inconcevable que celle d’affronter un grand chevalier en défit singulier. C’est pour dire !

Ayant fracassé la seconde porte je me retrouvais sur le seuil d’une maison semblant moins vétuste. La pièce principale semblait rangée et propre.
M’aventurant d’un pas dans la salle, j’aperçus une fille au fond du taudis. Sa beauté me renversa. Au sens figuré, et heureusement d’ailleurs, car c’est alors qu’un jeune garçon sortit de l’ombre en hurlant, une vouge moisie tendue devant lui, et courant vers moi.
J’étais trouillard, lâche et peu doué au combat, cependant j’étais versé dans l’art de la guerre depuis ma plus tendre enfance, aussi je me pensais largement capable d’avoir le dessus face à un paysan de 14 ans.
Surtout observé par une demoiselle !

Je bloquais sa charge maladroite en saisissant directement la vouge juste après la pointe de fer, et plongea mon regard dans celui de mon adversaire.
Les larmes aux yeux, la colère mêlée à la crainte se lisait sur son visage. Il tira, poussa en tout sens sa pauvre arme que je gardais coincée dans ma main. Dans un cri de rage, il lâcha alors son arme pour se jeter sur moi, les poings fermés, et marteler mon visage et mon torse.
Saisissant ses poignets, je l’immobilisais et le plaquais dans le même mouvement contre le mur. C’est alors que la voix de sa sœur raisonna.
« Lâche mon frère ! Lâche le, ne nous fais pas d’mal, pars ! »
La détresse contenue dans cette voix fluette perfora mon cœur, et mes doigts se desserrèrent automatiquement.
Le garçon en profita pour lancer son coude contre mon ventre avant de s’enfuir au fond de la pièce.
Soupirant, je pris à deux mains toute la concentration que je possédais pour articuler correctement :
« Je… enfin… mais … désolé… »
Nouveau soupir. Tuer des soldats, à la limite, mais comment expliquer à des svarogs que je ne cherche qu’à prendre un peu de repos avant de retourner tuer leur père, leurs oncles ou leurs cousins ?
« Vous avez quel âge ? » fut la première réplique cohérente que je réussis à placer. Quel con !
La fille me regarda un instant, piquée par la curiosité, mais ne répondit pas et reprit bien vite son air sévère.
Il fallait que je fasse quelque chose, aussi, sans rien rajouter, je commençais à faire rentrer ma jument.

_ On peut savoir s’ke tu compte faire ici ? Ya rien à prendre, rien à piller ou à casser ! C’est tout s’kon a !

_ Je ne suis pas là pour vous faire du mal, rassurez vous. J‘avais dans l‘idée de trouver un endroit pour me reposer, soigner mes blessures et … attendre que ça se calme.

_ Attendre que ça se calme?
Visiblement, ils n’arrivaient pas à imaginer quel genre de soldat j’étais. Un peu honteux, je me permis une petite explication.
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeDim 3 Fév - 19:38

_ Je n’ai rien à faire dans cette guerre. Pour faire simple, disons que j’ai été enrôlé de force. Tous ces morts, toutes ces horreurs, cela commence à me suffire, et pas qu’un peu ! Là, je n’ai plus la force ni de tuer, ni de voir d’autres morts.
Je pensais même organiser une sorte de dispensaire à la vas- vite … J’ai suivi l’enseignement de quelques médecins.

J’attendis quelques instants une réaction qui ne vint pas. Ils ne devaient pas bien comprendre où je voulais en venir, et je me devais d’admettre que moi non plus. Toujours aussi à l’aise, je m efforçais à poursuivre :

_ Bref, ça vous dirait de me donner un coup de main ?

A mon grand dam, ce fut une nouvelle fois la jeune fille qui me répondit.

_ Tu te moques ? Tu viens t’installer chez nous, et en plus tu veux qu’on soigne des hommes à vous, histoire qu’ils soient en forme pour mieux nous frapper ? T’va m’écouter, hein ! Pars d’ici, r’viens plus et vas donc te faire tuer un peu plus loin !

_ Mais je…

_ Vas donc te faire tuer un peu plus loin ! Reprit le garçon, content de voir que sa grande sœur réussissait là où il avait échoué.

Vaincu, perdu, je pris Valkyrie par la bride et amorçait ma sortie.

_ Attends ! Tu disais être médecin ?

Je me retournais, et vis la jeune fille, l’air hésitante, une phrase sur les lèvres mais comme manquant de force pour la faire sortir. Je tentais de l’encourager par un sourire. Après quelques instants laissés en suspend, elle se lança.

_ Notre… notre père a reçu des blessures graves, pendant les précédents combats… Il est allongé, dans la chambre. Il ne bouge plus depuis hier, il est brûlant, il vit mais ne répond plus !

Ce fut à son tour d’avoir les larmes aux yeux, et je tombais de nouveau à la renverse - toujours au sens figuré, je vous rassure- en observant ce minuscule petit être qui recelait tant de force et de charme.

_ Natacha ! T’es folle, on va pas le laisser approcher de ‘pa ! C’est un ennemi, un poireau divin !

_ Oh la paix Benedek ! C’est notre seule chance de croiser un homme de sciences avant des jours, et il tiendra jamais jusqu’à la fin de la guerre !
Je me demandais un instant si elle parlait de moi ou de son père.
Elle se tourna vers moi. "Tu … "
Elle marqua une pause, et finit par reprendre, comme en s’appliquant.

"Vous pourriez nous accompagner à la chambre…? Au moins pour nous dire s’il à une chance de survie… Je comprendrais que vous ne souhaitiez pas nous aider, mais juste nous dire son état…"

Quelle question ! Mais j’aurais soigné le roi svarog si ‘elle’ me l’avait demandé !
M’observant un instant, elle eut un soupir découragé.

_Non mais oubliez, vous vous moquez…

_Non non ! Excusez moi, je ne me moquais pas du tout, je me retiens juste de rigoler depuis que votre frère a parlé de ‘poireau divin’. Je vous suis, bien sûr. Je ferais tout mon possible pour améliorer l’état de votre père.

Un délicat sourire se découpa sur son fin visage. Un visage que je n’oublierai pas. Elle ressemblait à un ange. Non pas ces anges dodus et moches représentés dans les cathédrales. Non ! Un vrai, un beau, un de ceux qui vous donne réellement envie de croire que tout cela existe, et que le paradis est plus enviable que l’enfer. Un de ceux qui vous motiverait pour vous confesser plus d’une fois par an, en échange d’une promesse de croiser son regard une fois dans sa vie.

Je me dépêchais donc d’entrer dans la pièce et je compris en un instant que tout était perdu. Leur père avait la jambe droite déchirée, une épaule brisée. Je m’approchais de lui et passa ma main sur son front. En effet, il était brûlant. Une septicémie était probablement à l’œuvre. Du pue transpirait de sa cuisse ouverte.
Je retins un air de dégoût mais Natacha plaça sa tête entre ses mains et se mit à sangloter doucement. Je n’avais pas dû être aussi inexpressif que je l’aurais voulu.
La réconforter ? Impossible, je ne pouvais rien dire de rassurant sans mentir.

Je claquais dans mes mains, l’air résolu. L’espoir fait vivre, et j’étais tout disposé à accorder à cette jeune fille et son frère un peu de cette vie si chère et rare en ces jours.

_Bon, faites chauffer de l’eau, amenez du linge. Benedek, vas dehors, et trouve moi les armes les plus effilées possible. Une dague, une épée courte, la pointe d’une vouge acérée, quelque chose comme ça.
Il y avait un herboriste pas loin de chez vous ?

_ Seulement dans la dernière enceinte, sir, ou à l’extérieur de la ville, dans les villages environnant, mais je pense que vous avez … enfin que la guerre a tout ravagée.

_ Il y avait un apprenti herboriste, pas loin ! Répliqua le garçon. Je sais qu’il cultivait sous serres quelques plantes, pas grand-chose, mais bon.
A 10 min à pied d’ici, pas plus !

Je remerciais le garçon pour cette information, et fonçait vers la sortie.
Je ne pris pas la peine de prendre ma monture. En effet, la ville étant toujours en plein combat, je préférais éviter d’être remarqué. Je laissais donc Valkyrie ici.
En sortant, je suivis les indications du jeune homme. Nous étions désormais au milieu de l’après midi et le soleil recouvrait entièrement la citadelle.
Je remarquais de plus en plus de portes défoncées, et conclus que je n’étais pas le seul à chercher un peu de repos. J’espérais que la demeure de l’apprentis médecin n’avait pas encore été victime de pillage.
Un petit écriteau désignait sa maison. Je frappais à la porte. Un instant passa, et alors que je saisissais mon arme, la porte s’ouvrit brusquement. L’homme était assez âgé pour un apprenti.
Je lui expliquais rapidement la situation et il me laissa choisir toutes sorte de baumes avec pour condition que je débarrasse le plancher rapidement, et sans casse.

Je revenais donc sur mes pas, une vingtaine de minutes plus tard. Quelques cris dans les habitations défoncées commençaient à m’inquiéter et je pressais le pas sur les pavés encombrés de corps.
Je manquais de faire tomber un pot en enjambant un cheval inanimé. Le sang cuit sur le sol peiguait.

J’arrivais dans la ruelle menant à l’impasse. Étonné, je vis Valkyrie, hors de la maison.
Soudain, un cri traversa les murs de la bâtisse. Je me ruais vers la porte, et déboulai dans la salle, arme en main.
Personne, mais de nouveaux bruits agités venant de la chambre.
J’entrais en courant, masse dressée.

Le temps s’arrêta, comme pour me laisser faire un topo de la situation.
Au fond de la pièce, Benedek, une épée à travers le vendre, le regard révulsé, du sang au coin des lèvres.
Le père, sorti du lit, piétiné.
Natacha, plaquée contre le lit, semi dévêtue, hurlant, se débattant. Un homme, sur elle, la maîtrisant.
Une chaise brisée gisait, renversée, contre une commode défoncée.

Le temps reprit.
Les deux hérétiques se tournèrent vers moi. Ils me jaugèrent du regard et l’un d’entre eux grogna entre deux éclats de rire. "Passe ta route allié, la place est déjà prise, et c’est pas un boulot pour les".
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Les mots, tout comme sa bouche, lui manquaient. Ma masse avait pris la place de son visage.
Le second monstre se dégagea du lit, arme au poing, et se jeta sur moi.

Le temps s’arrêta.
Une dague dans mon flan. Le sourire carnassier de l’homme à quelques centimètres de mon visage.
Ma main sur son épaule, le propulsant à l’autre bout de la pièce.
Mes doigts saisissant une épée.
Le son sec, d’un genou brisé. Le son clair, d’une lame perforant un corps. Le son mat, d’une larme tombant sur le plancher.

Le temps reprit.
Je me retournais vers la jeune fille, recroquevillée au fond du lit, ses jambes repliées et ses bras enserrant ces dernières pour former une boule apeurée. Je n’osais l’approcher. Je lâchais mes armes, et constatai la mort du garçon.
Le père ne valait probablement pas mieux.
Je tombais à la renverse - au sens propre, cette fois-, et m’appuyait tant bien que mal contre la commode. J’avais l’impression d’avoir assisté à l’exécution de ma propre famille.
Le bois dur me rappela la présence de la plaie causée par la dague. Je grimaçais et bloquais l’hémorragie, pressant un peu de linge et le coinçant sous ma ceinture.
Je n’osais regarder Natacha. Elle sanglotait toujours, mais j’étais un homme, comme " eux ". Quelle serait sa réaction, si je m’approchais d’elle, même pour la réconforter ? Et comment consoler une jeune fille de la perte de sa ville, de sa maison et de sa famille ?

_ Je serais dans la salle, si vous avez besoin de moi. Ne vous en faites pas, je suis là désormais, je vous protègerai.

Je n’attendais pas particulièrement une réponse, et m’en fus à pas rapides dans la salle. Le foyer avait été allumé, et de l’eau chauffait selon mes recommandations.
J’eu un sourire triste, les imaginant tout mettre en place, dans l’espoir de sauver leur père.
Les larmes me montèrent de nouveaux aux yeux, et les flammes se brouillèrent. Je détachai mon bandage de fortune, et le plongeai dans l’eau. Elle ne bouillait pas encore, mais cela irait.
Retournant vers le centre de la pièce, je délassai mes gants, retirai ma première armure. Mes sous-cuirasses subirent le même sort, et je me retrouvai en tricot de corps, trempé par la sueur et le sang.

Retirant le linge du bac, je l’essorais puis me le passais sur mes blessures et contusions.

La silhouette de Natacha se découpa dans l’encadrement de la porte. Une couverture de laine recouvrait ses épaules et descendait jusqu’à ses pieds. Les yeux imbibés de tristesse elle s’approcha sans mot dire, et se planta face au feu. Dos à moi, elle me parla dans un murmure étranglé.

_ Ils sont morts, n’est-ce pas ? Mon père, mon frère… Et il en viendra d’autres… Il vous tueront aussi, et…

_ Non, la coupais-je. Plus personne ne vous fera de mal. Je vais monter mon dispensaire, ramener d’autres chevaliers, ils ne tenteront plus rien.

_Non, partez. Laissez moi. Sa voix était tremblotante, et affaiblie. Son murmure me parvenait comme distillé mais avançant inexorablement. Une autorité, un charisme, dignement voilé par la peur et le chagrin.

_Venez avec moi. Allons chez l’herboriste, et aidez moi à organiser cet hôpital de fortune. Vous serrez sous la protection des hommes de l’église, et nul mal ne vous sera fait.

_ Vous êtes venus pour tuer, alors faites ce que vous avez à faire. Dehors, c’est encore la guerre. Nos deux peuples s’entredéchirent. Si les svarogs doivent périr, je subirai le même sort qu’eux, et que ma famille. Je ne peux pas vivre, et faire comme si les barrières étaient abaissées, comme si nos deux camps n’étaient pas ennemis, comme si je n’étais pas l’une d’entre eux. Eux, que vous tuez.

Elle gardait le regard plongé dans les flammes. J’avais fini le nettoyage de mes plaies, et je me trouvais stupide, à ne rien faire, cherchant des mots qui ne venaient pas pour la convaincre.
Le cœur fendu, je tentais une dernière approche.

_ Très bien. Je vais y aller. Restez cachée, ne faites pas de bruit. Mettons un peu de désordre dans la salle, ils penseront que … Enfin que d’autres sont déjà passés. Je retourne chez cet herboriste, je vous laisse la bannière de l’ordre des Chevaliers Divins. Elle vous permettra, j’espère, d’arriver indemne jusqu’au dispensaire, si vous changez d’avis.
Dans tous les cas, dès que la première enceinte sera totalement sous notre contrôle, il y aura une accalmie. Je reviendrais vous chercher à ce moment là.
Débrouillez vous pour survivre jusque là.


Quelques minutes plus tard, une table renversée, un feu éteint et une sous cuirasse ré enfilée, je pris la route de l’herboriste.

Arrivé la bas, je n’eu pas la chance de taper. La porte sortie de ses gonds offrait la même vision que je retrouvais maintenant un peu partout.
Le vieil homme, tremblotant, se mit à reculer frénétiquement en me voyant pénétrer sa demeure.
Je lui fis comprendre que je ne cherchais rien de plus qu’un lieu pour soigner les blesser. J’eu beaucoup de mal à le calmer, mais il finit par comprendre et accéder à ma requête.

Une seconde nuit s’abattit sur la ville comme un marteau sur une enclume. Nous travaillions d’arrache pied, recousant, stérilisant les plaies, remboîtant les os.
Tous blessés, quelques soit son appartenance, avait le droit de gîte dans le dispensaire. Cependant, seuls les soldats de notre camp pouvaient s’y reposer. Je n’aurais pas été contre y abriter des svarogs, mais cela aurait dégénéré immédiatement.

L’affluence fut telle que nous dûmes faire une annexe - la maison d’à côté- et la transformer en salle de repos.

Rapidement, la réputation du lieu fut faite, et des ravitaillements en vivres nous parvinrent du campement à l’extérieur de la ville. D’autres médecins nous rejoignirent, et nous aidèrent.
Un troisième bâtiment fut réquisitionné, tandis qu’une nouvelle journée commençait, et que les combats faisaient encore rage.

Trois jours. Aussi incroyable que cela puisse paraître, des hommes trouvaient encore la force de lever une épée, et de la rabattre, machinalement. Les nouvelles de la bataille arrivaient des quatre coins de la ville, et la victoire se rapprochait d’heures en heures.

Finalement, la première enceinte était à nous. Cela ne semblait pas réconforter les hommes, qui étaient morts de fatigue, et démoralisés. Le sang, le bruit des combats et les horreurs de la guerre avaient fait tournés la raisons de plus d’un soldat.

Je repérais deux hommes entrer. L’un était byzantin, au vu de son équipement. Ils semblaient être particulièrement proches, et parlaient d’un air las. Étrangement, il me sembla reconnaître la voix de l’homme qui avait fait gondoler la toile de sa tente, il y a trois jours de cela.

Mais je n’avais pas le temps de m’occuper de cela, je m’excusais rapidement auprès des autres médecins et je filais au triple galop en direction de l’impasse. La première bataille avait cessé, il était temps pour moi de revoir Natacha…
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Don-Pancho
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMar 5 Fév - 21:48

good pour une fois qu'on connaît du camp des svarogs autre chose que leurs généraux et leurs guerriers... beer
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMar 5 Fév - 22:18

ouaissss !! t'as mis du temps mais tu l'as enfin posté cheers moi je suis fan Very Happy
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMar 5 Fév - 23:53

Very Happy Merci beaucoup Very Happy Athan peu confirmer, j'ai bien galéré, surtout niveau dialogue Very Happy

Don-pancho, je me suis lancé dans l'original, donc faut bien que je continu sur ma lancée ^^. Tant que vous aimez du moins Smile.
N'hésitez pas à faire une (ou des ^^) critique(s) Smile .

Faut que je me mette à la redaction de la prise de la seconde enceinte maintenant Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 6 Fév - 19:16

Du grand art tout simplement, je suis bluffé par ton travail. Vraiment chapeau bas l'ami. good
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeLun 11 Fév - 14:22

Merci Very Happy
La suite est en route Wink. Il nous faudrait vraiment du sang neuf ... personne ne connait de bonne plume ?

Encore une fois, n'hésitez pas à faire des critiques ou meme à proposer des trucs, ça serait sympa de se donner des mini défis ou autre...
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:09

Denizot a écrit:
Encore une fois, n'hésitez pas à faire des critiques ou meme à proposer des trucs, ça serait sympa de se donner des mini défis ou autre...
Pas bête l'allouette. geek
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:18

on projette deja quelque chose Den' et moi ^^ c'est qu'il a réussi à me convaincre le bougre geek
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:52

héhé, qu'est ce que tu crois? Very Happy

J'en suis à pratiquement 3 pages de la suite. je continu dans l'original, mais ça s'écarte un peu de vos récits, n'hésitez pas à mettre des gardes fous. Dites le avant de vous endormir sur mes textes ^^.

Athan, je suis pour qu'on ne leur donne pas plus de détail sur notre petite idée. On verra s'ils trouvent Very Happy
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeLun 11 Fév - 22:15

je n'allais rien dire d'autre Very Happy motus et bouche cousue !!! ^^ en totu cas, fais gaffe à ne pas trop t'écarter non plus geek on a rien contre le freestyle mais bon quand meme un peu si ^^
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeJeu 14 Fév - 13:47

Very Happy Ok, donc il vous faut du sang, et natacha on la laisse de coté Very Happy
( vous savez pas s'ke vous perdez Rolling Eyes )
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 14:53

TUE-LA-GUEUSE! TUE-LA-GUEUSE! TUE-LA-GUEUSE!
goodGogogogodanse

(allez! tous en coeur!)
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 15:00

affraid Ah mais non !!! Ah mais non !!!

Ben quoi, elle vous plait pas ma Natacha ? Sad
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 15:36

bin moi j'ai rien contre elle Very Happy mais fais gaffe tu risques de tomber dans le cliché comme on l'a décrit Very Happy
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 15:54

Delph +1
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 16:05

Mais non mais je ne tomberai pas dans le cliché rhoo !
Je continurais a avoir du sang partout, comme tout le monde ^^ vive la guerre rendeer
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 16:10

:flower:
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 19:16

Blacksad a écrit:
TUE-LA-GUEUSE! TUE-LA-GUEUSE! TUE-LA-GUEUSE!
goodGogogogodanse

(allez! tous en coeur!)

lauf
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MessageSujet: Re: La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1   La saga hongroise Assaut sur Svarga, Partie 2.1 Icon_minitimeMer 27 Fév - 19:19

euh...euh...éééééééééééééh.... Embarassed (lire avec un timbre de voix du genre marionnette de François Hollande dans les Guignols)

Rolling Eyes
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