La saga Hongroise

Mission 1 par Tandem


Otto réfléchissait, cela faisait plusieurs jours qu’il voyageait à cheval à travers les steppes herbeuses de la Hongrie. Peu après l’anéantissement des brigands aux ordres du Seigneur Boleslav, Otto avait décidé de partir pour avertir son commandant, le général Sopraluk, il avait reçu d’inquiétantes nouvelles de la part des assassins chargé de tuer et de glaner des informations sur Boleslav. Ainsi il était parti en hâte pour le QG de l’Ordre. Dès son arrivé, il s’était dirigé vers la tente de son commandant et lui avait ardemment raconté l’histoire de l’attaque du village et lui avait remis les documents volés de Boleslav. Sopraluk était rester impassible et l’avait remercier de son geste. Puis Otto était parti et retournait maintenant vers le village et ses hommes. Il se demandait ce que Messire Sopraluk allait faire, car le choix n’était pas facile. Allait-il abandonner la Hongrie et la laisser aux mains des rebelles et ainsi continuer sa route vers la Terre Sainte ou bien allait-il les secourir et forcément retarder leur voyage ?

Cette pensée accompagna Otto jusqu’au coucher du soleil. Une nuit froide se préparait, les rafales du vent faisaient frissonner Otto. Il décida de coucher au pied d’une colline, dans les plaines désertes de l’est. Il fit un petit feu, et mangea ses provisions, principalement du pain et des fruits. Ensuite il se coucha en espérant qu’il pourrait enfin passer une nuit sans soucis d’aucunes sortes. Le soleil était venait d’apparaître dans le ciel nimbé de bleu. Otto avait passé une bonne nuit de sommeil, il fit aussitôt son paquetage et monta sur son cheval, une journée longue et froide l’attendait. En effet, peu après des nuages gris et bas envahirent le ciel et lui donnèrent un air triste. Otto fit trotter son cheval toute la matinée pour arriver à une route, elle menait au village et il l’a suivit donc pressé de revoir ses hommes. Mais alors qu’il rêvassait, il entendit au loin des cliquetis d’armes et des cris aigus. Il accourut le plus vite possible et vit ce à quoi il s’attendait. Un convoi de munitions et de vivres était attaqué par des brigands. Les assaillants étaient moins nombreux que les barbares et commençaient déjà à fléchir. Otto remarqua les fiers blasons orange du Royaume Hongrois, il décida donc d’intervenir. Il sortit son épée de son fourreau et fonça sur les Brigands. Ceux-ci surprit ne réagirent pas et Otto put en décapiter deux sans résistances. Les soldats Hongrois reprirent courage grâce à cette aide inattendu, ils enfoncèrent les rebelles au centre. Quand à Otto il s’efforçait d’attirer un grand nombre d’ennemis vers lui. Les brigands peut équipé, ne tardèrent pas à prendre peur et à se replier. Otto mit pied à terre et alla à la rencontre des soldats.
-Vous allez bien, dit-il d’une voix amicale, ou comptez-vous allez avec cette cargaison ?
Les soldats le remercièrent puis ils lui répondirent :
-Nous nous dirigeons vers Brand pour rééquiper les soldats Hongrois, les rebelles deviennent de plus en plus menaçants. Jamais ils ne nous avaient attaqués sur ces routes.
Otto resta quelque instants pensif puis il dit d’une voix claire :
-Les temps changent, la guerre est imminente, vous devrez combattre ou périrent. Je ferais un petit bout de route avec vous.
La compagnie se mit donc en route, Otto en profita pour faire connaissance avec les soldats. La plupart avaient été recrutés en hâte et devaient faire face à la rage des rebelles. Ils questionnèrent aussi Otto, lui demandant d’où il venait car il ne portait pas les blasons de Royaume.
-Je suis membre d’un Ordre, obéissant au Pape et chargé de repousser les ardeurs des hérétiques.
-Alors que le Seigneur bénisse l’Ordre, cria un soldat, car sans vous, aucun de nous ne seraient là pour vous parlez.
Otto fixa le soldat, il était jeune et semblait plein de fougue. Il plut aussitôt à Otto et il décida de converser avec lui.
Après quelques minutes de conversations, les deux hommes se trouvèrent de nombreux points communs. Il se nommait Miroslav et avait décidé de venger son père des rebelles en s’engageant dans l’armée. Mais maintenant il désirait lavé se pêchés et voulait partir pour la Terre Sainte.


La nuit arriva et la compagnie trouva un petit bosquet de sapins, ils se hâtèrent de mettre le campement et ils firent un feu pour réchauffer leurs membres endoloris par la marche. La nuit fut joyeuse, les hongrois avaient débouché des bouteilles de vins et la nourriture ne manqua point. Otto ria et pour la première fois depuis son enrôlement dans l’ordre, il se sentait heureux, sans problème, sans mort et sans violence. Mais il savait que ce n’était que passager. Bientôt, la guerre reprendrait et la violence emplirait les cœurs des hommes. La fête se termina tard dans la nuit, Otto exténué ne tarda pas à s’endormir paisiblement.
Le lendemain, Otto se réveilla le premier, les nuages n’étaient plus et un soleil rayonnant flottait haut dans le ciel. Il n’avait que trop tardé, le village était encore loin et ses hommes avaient besoin de lui. Rapidement, il prépara son cheval et s’apprêta à partir lorsqu’un bruit se fit entendre, et une voix triste résonna.
-Ainsi tu pars, moi qui croyait que tu nous aiderait à défaire les rebelles, tu t’en vas comme un lâche.
Otto surprit se retourna et vit Miroslav debout, la mine triste.
-Je dois rejoindre mes hommes, répliqua-t-il, je n’ai que trop tardé, bonne chance Miroslav puisse Dieu te protéger lors de tes combats.
Otto sortit du bosquet lorsque Miroslav dit d’une voix forte :
-Attendez ! Alors laissez moi vous accompagner, j’ai toujours rêvé de servir Dieu, puis-je vous accompagner Otto, je vous en supplie, je ne vous décevrais pas.
Otto sourit, puis il dit :
-Mon ami, j’en serais honoré, allez prend ton cheval et faisons route ensemble.
Les deux compagnons partirent et rejoignirent la route, ils chevauchèrent longuement en direction du nord, le paysage changea et la terre se fit plus dure, gelant par endroits. Ils ne s’arrêtèrent que pour manger et repartirent aussitôt, et enfin après une longue dépression, ils atteignirent le village qu’Otto avait tant attendu. Mais ce qu’il vit glaça son sang, le village semblait avoir subi un rude assaut. Les portes étaient défoncées, des cadavres jonchaient le sol et les murs étaient écroulés.
-ça à du chauffer pour eux, dit Miroslav.
Otto surpris et inquiet descendit de son cheval et alla à la rencontre du premier venu, il le questionna aussitôt.
-Que s’est-il passé, parle dit moi tout ! Le pressa Otto.
Le villageois semblait être ailleurs, il sursauta en voyant Otto et dit presque en pleurant :
-Ils sont venus à mille, pour brûler le village et exterminer les opposants. Mais les braves soldats nous ont défendu et lorsque tout était perdu, un grand nombre de vos hommes venu de nulle part ont chargé les rebelles à revers. Hélas, j’ai perdu mon frère et mon père, que faire.
Il pleurait à présent, Otto lui tapa l’épaule et fit mine à Miroslav de le suivre, ensemble ils rentrèrent dans le village décharné.

C’était pire que ce que Otto avait jamais vu, la de nombreux villageois jonchaient le sol, les tripes à l’air et les membres décomposés. Et l’odeur, elle empestait comme la peste. Miroslav jura puis il vomit, ne pouvant croire ce qu’il voyait. Otto continua sa triste route et vit enfin un visage familier, Adrian Gordon un écossais de forte carrure qui avait rejoint l’Ordre récemment. A sa vue, Otto pressa le pas et dit d’un ton avide :
-Mon ami, que s’est-il passé, explique moi tout.
Adrian, lui expliqua, qu’il avait du partir prévenir l’armée de l’ordre et que quand ils étaient revenu, ils avaient de peu repoussé l’ost rebelle.
-Mais il y a un conseil, dit Adrian, seul les officiers sont invités et il a commencé depuis quelques minutes, vous devriez vous dépêcher commandant.
Otto remercia Adrian puis il dit à Miroslav de l’attendre et il partit à toute allure vers le lieu de la réunion. A son arrivé, il remarqua Sopraluk, Xamarius et Pether Von Soukhen. Il s’excusa et alla s’asseoir, dans sa tête, Otto ne cessait de se demander comment il avait pu louper l’arrivé d’Adrian au QG de l’Ordre. Mais à ce moment, Sopraluk demanda le silence et parla:
-Voila où nous en sommes, les rebelles ont subi une lourde défaite hier. Mais il semblerait qu’ils aient décidé d’envahir la Hongrie. Actuellement ils assiègent Budapest avec une armée digne des plus grandes. Selon moi le choix est claire, nous nous devons au nom de Dieu de porter secours au Royaume Hongrois. Mais avant d’atteindre Budapest, se dresse une forterresse du nom de Kastel, elle a la réputation d’être imprenable. Pourtant nous nous devons de la prendre, il s’arrêta et pointa son regard sur Otto, puis il dit, Otto je vous confie la cavalerie pour cette mission quant à l’infanterie, elle sera commandé par vous Pether. J’espère que vous êtes tous les deux volontaires?
Ils acquiescèrent puis il continua:
-Bien, alors voila notre plan, nos espions ont rapporté qu’un convoi se dirigeait vers la forteresse pour alimenter les soldats. Nous devrions saisir cette occasion, Otto je vous conseille de faire une diversion pour permettre aux espions de s’infiltrer dans le convoi et ainsi rentrer dans l’enceinte du château. Ils vous ouvriront les portes et alors c’est à vous de faire un carnage. Vous avez compris?
Ils acquiescèrent une nouvelle fois, mais Otto décida de poser une question qui le titillait.
-Mon Seigneur, comment se fait-il , que je n’ai pas été averti de la venu d’Adrian et ses hommes à votre camp.
Sopraluk fit mine de réfléchir et dit d’une voix calme:
-Tout simplement parce qu’il est venu juste après toi et que nous avons galopé durant tout le trajet pour atteindre le village le plus vite possible. Nous t’avons donc dépassé  par un autre chemin.
Otto le remercia puis il quitta la tente en rage, il était déçu de n’avoir pu participer à la bataille il se sentait lâche et il partit s’isoler dans un coin tranquille du village. Il resta là assis sur un muret jusqu’à la venu de la nuit. Il repensait à Locktar et à son père qu’il avait perdu, jamais il ne serait apaisé, ça il le savait. Mais pourrait-il un jour les venger et se sentir tranquille. Il en était moins sur, il commença à sangloter, lorsqu’un individu vint derrière lui. Otto se retourna et vit Miroslav qui se dirigeait vers lui.
-Seigneur que se passe-t-il, demanda-t-il, pourquoi pleurez-vous?
-Rien c’est une longue histoire Miroslav, vient t’asseoir à côté de moi, regardons ensemble les étoiles.
Il vint à côté de lui , et ensemble ils parlèrent de tout et de rien jusqu’à ce qu’Otto s’endormit profondément.

le deuxieme partie arrivera demain

Vive le bide

Ba on attend la suite pour juger.

bah oui quand on juge un recit on le juge la totalité ^^

Exactement, elle arrive quand la suite ?

demain parcque aujd je suis crevé et j'ai pas eu le temps

je sert de guide a ce sal germain c est fort
plus sérieusement super début franchement c est bien partis ,oublie pas que j ai parler bc de toi dans mon récits donc fais gaffe a la cohérence

Je sais c'est ca le probleme je peux pas faire ce que je veux

eh oui la liberté des uns s'arrete la ou celle des autres commence...chaos a prit pas mal de liberté ^^

ben comme ca il est punis de son retard ^^
et moi je n ai pas décimé la moitiée de l armée ennemis et tué le général delphi

alors la t'exagere ^^ on avait dit que je l'avais juste blessé, et pour ce qui est de la moitié de l'armée ennemie, en relisant bien je dois en avoir tué un peu pmlus d'une vingtaine........

C'est déja beaucoup

mouais tu vois Peter qui fait des massacres dans la mélée d'une bataille, adrian gordon qui n'est pas mal non plus

Suite


-Mon Seigneur, mon Seigneur, réveillez-vous, quelqu’un vous demande.
Otto se réveilla brusquement et vit la tête de Miroslav se dessiner en travers du ciel. Il se leva et demanda :
-Ou somme-nous, et que fais-tu la ?
Il avait un mal de tête affreux et selon lui il n’avait pas dormi beaucoup, le ciel était grisé, partagé entre l’obscurité de la nuit froide et la chaleur du soleil. Il entendit Miroslav lui répondre :
-J’ai veillé sur vous toute la nuit, vous avez dormi et maintenant un homme vous demande.
A présent sa mémoire lui revenait, le conseil, le muret et les étoiles. Il remercia Miroslav puis il partit vers l’étable du village. Il savait qu’Adrian se trouverait là-bas, il y passait tout son temps. Ainsi après une longue course il vit la grande silhouette de l’écossais se dessiner au centre de l’étable, il semblait réfléchir. Otto s’approcha de lui et s’exclama :
-Adrian, il faut que je te parle, je suppose que tu viens avec nous pour tendre l’embuscade ?
Celui-ci acquiesça puis Otto continua :
-Alors il nous faut un plan, vois-tu, j’ai pensé à une attaque classique ou nous enfoncerions le centre du convoi, ainsi les rebelles accourraient vers nous laissant le temps aux espions de s’infiltrer dans les chariots. Alors qu’en dis-tu ? Peut-être as-tu un autre plan.
Adrian réfléchit quelques instants.
-J’ai un meilleur plan sauf votre respect, dit-il, nous pourrions enflammer le convoi et vous Seigneur, vous voleriez quelques chariots laissant ainsi croire aux rebelles que nous manquons de vivres. Et donc, dans la confusion les espions n’auraient aucun mal à se cacher dans un chariot.
Il semblait fier de son résonnement, un grand sourire s’affichait désormais sur son visage. Otto trouvait lui que les deux plans étaient bons mais pour ne pas vexer Adrian, il retint son plan puis il partit rejoindre Miroslav.


Le soleil était désormais haut dans le ciel, réchauffant le visage glacé d’Otto, celui-ci sourit et continua de marcher le long de la rue principale, partout il put voir les villageois s’activer à la reconstruction de leur bâtisse, d’autres ramassaient les corps pour les emmener dans un cimetière construit en toute hâte. Il continua de les regarder jusqu’à qu’il arriva devant le muret, là se tenait Miroslav, fière et droit regardant le soleil, il semblait anxieux et se mine était sombre. Otto las ne lui posa aucune question et se contenta de lui dire :
-Miroslav, que dirais-tu de chevaucher dans les plaines, j’ai besoin de sentir l’ai pur sur mon visage.
Miroslav accepta et ainsi les deux compagnons se retrouvèrent chevauchant dans les longues plaines hongroises. Alors qu’ils s’étaient arrêtés et que leurs chevaux broutaient avec avidité l’herbe fraîche, Otto lui posa une question :
-Qu’y a-t-il mon ami tu sembles troublés, as-tu peur de combattre lors de l’embuscade ?
Miroslav lui jeta un regard froid et lui répondit d’un air sombre :
-J’ai froid, rentrons, de plus nous allons bientôt partir.
Puis il s’en alla seul en direction du village. Otto lui resta contempler le ciel, puis il mit pied à terre et pria. Il pria pour Miroslav, demandant au Seigneur de l’épargner, de le laisser vivre. Puis il partit se dirigeant vers le village. Une fois arrivé, un grand nombre de cavaliers l’attendaient prêt à partir, Otto les contempla, puis il leur demanda encore quelques minutes de patience, le temps qu’il se prépare. Il revint rapidement avec son heaume, son armure et son épée. Il monta sur son cheval avec une agilité surprenante puis il s’exclama :
-En avant soldat de Dieu, nous avons une mission à réaliser. Le fier Royaume Hongrois à besoin d’aide, ces chiens d’hérétiques ne méritent pas de vivre, allons le leur rappeler, en avant soldat de Dieu, Fortes in Fide !
Ainsi partit la compagnie de Dieu et dans tous les lieus aux alentours, on put entendre son terrible écho. Partout à leur passage, les animaux s’enfuyaient terrifiés par tant de colère, les paysans eux se prosternaient, ainsi partirent les fiers homme de l’Ordre, avec à leur tête Otto grand seigneur et Adrian, fière chevalier. Ils chevauchèrent donc durant plusieurs heures, le soleil commençait déjà à pâlir, lorsqu’ils virent enfin le lieu de l’embuscade, une forêt de pins s’étendant sur plusieurs dizaines de kilomètres. Otto mit pied à terre et dit :
-Nous sommes arrivés, préparez-vous les rebelles arriveront bientôt.
Ils s’enfoncèrent dans la forêt et bientôt ils traversèrent une rivière. Durant leur cheminement, Otto remarqua que les arbres étaient grands, plus grands que dans son pays. Ici, le soleil avait du mal à percer la forêt de ses rayons tellement leur feuillage étaient compact, néanmoins les hommes étaient content et chantait à vive voix jusqu’à qu’ils arrivèrent au sommet d’une longue pente. De la ils pouvaient voir en contrebas une petite route se dessiner. Otto ordonna le silence et se dirigea vers Adrian.
-Vous et vos hommes attaquez l’arrière du convoi, ordonna-t-il, moi je prends l’avant et je feinte de prendre les chariots.
Adrian acquiesça puis il partit avec ses hommes en direction de buissons feuillus. Otto quand à lui, prévint ses hommes du plan convenu et ensemble ils se cachèrent à l’ombre des larges pins. Le soleil montrait ses derniers rayons lorsque l’avant des convois pointa son nez. De là ou il était, il ne put voir grand-chose mais il remarqua que maintenant Miroslav semblait plus pâle qu’à l’habitude. Lentement il dégaina son épée et fit mine à ses hommes de faire de même. Le convoi était désormais bien enfoncé dans le goulot. Soudain des traits lumineux se virent haut dans le ciel, puis ils enflammèrent les chariots. Rapidement Otto dévala la pente suivi de ses cavaliers, les rebelles abasourdis restèrent immobiles, jusqu’à qu’Otto en décapite un. Lentement ils se réveillèrent et engagèrent le combat, Otto fut rejoint par ses cavaliers et ensemble ils chargèrent les lignes des brigands. Mais alors qu’il faisait des moulinets avec son épée, Otto resta sans voix en voyant la véritable nature des rebelles. C’était les soldats hongrois qu’il avait sauvé des brigands, il en reconnut quelques uns qui désormais jonchaient le sol souillé de sang. Et puis comme poussé par une force, il abattit frénétiquement son épée de tous les côtés, transperçant la chair, fracassant les os. A sa droite, Miroslav était terrifié mais il continuait néanmoins de frapper les soldats avec son épée. Otto était désormais au centre de la mêlée, un vougier pointa sa lance sur son cheval, mais il para le coup et put lui assener la pointe de son épée dans la gorge. L’homme s’affaissa et le fier cavalier put voir leur chef se défendant ardemment, il mit pied à terre et le défia. Les deux hommes se regardèrent et dans la lueur des ses yeux, Otto put voir qu’il l’avait reconnu, un cercle s’était formé autour des deux chefs. Les lances martelaient sur les boucliers et poussé par les cris de ses hommes, Otto attaqua.

Le combat fut terrible, longtemps on raconta comment Otto avait décapité avec fureur l’homme aux yeux noirs. Des le début, le sergent de l’Ordre avait attaqué frénétiquement ne laissant aucun répit à l’ennemi, ensuite essoufflé, il avait reculé cédant du terrain à l’homme mais alors qu’il s’apprêtait à lui porter le coup fatal, ensanglanté, Otto s’était relevé et un autre homme désormais combattait, fulminant de rage il attaquait toujours avec plus de rage et bientôt ce fut l’autre qui lâcha prise. Il finit par se faire décapiter, peu après la mort du chef, les soldats de l’Ordre avaient filé avec deux chariots laissant le temps nécessaire aux espions pour se cacher. Mais maintenant, c’est la mine triste que les soldats remontaient la longue pente boisée menant au point de rendez-vous. Aucun son ne se faisait entendre, même les oiseaux semblaient avoir été terrifiés par la fureur des combats. Et lorsqu’ils arrivèrent près de la rivière, ils virent Adrian et ses hommes. Peu d’entre eux étaient revenu, Otto décida de le lui faire comprendre.
-Si peu d’entre vous sont revenu, dit-il, que c’est-il passé, tu es blessé Adrian ?
Celui-ci était couvert de sang, et il semblait avoir du mal à respirer.
-Ce n’est rien, répondit-il, mais par contre, les soldats que nous avons combattus étaient hongrois eux et chrétiens qui plus est.
Otto eut un haut le cœur ne savant quoi répondre il inventa une excuse. Mais Adrian ne semblait pas satisfait, il s’approcha d’un chariot puis il y jeta un coup d’œil, et d’un coup il poussa un juron et souleva un homme.
Il le questionna longuement et n’obtenant aucune réponse il décida d’abandonner mais il tenait néanmoins à garder l’homme pour lui.

Au soir venu, les chevaliers quittèrent la forêt et firent un rapide campement au pied d’une plaine vallonnée. Otto était maintenant dans sa tente, il consultait la carte pour la prochaine étape de sa mission. Celle-ci montrait très nettement que Kastel se trouvait à plusieurs dizaines de lieues au nord de leur position. Le chemin de demain serait long et dure. Il tenait néanmoins à régler un problème avant de se coucher, il devait parler à Miroslav. Alors qu’il sortait de sa tente, Adrian vint à sa rencontre.
-Il faut que je vous parle Seigneur, je tiens à savoir pourquoi nous avons combattu des soldats chrétiens.
Otto fit mine de réfléchir, puis il lui répondit :
-Bien, je suppose que je dois des explications. Suis moi dans ma tente !
Les deux hommes rentrèrent à l’intérieur.
-Vois-tu, le cas de la Hongrie est compliqué. A la mort du Roi, la couronne devait revenir à Guy fils de celui-ci. Mais il est un piètre chef, il délaisse le peuple et engraisse les putains. C’est pourquoi Philippe second fils du Roi, tente aujourd’hui de prendre le pouvoir. Mais c’est un hérétique, ses armées sont composées de rebelles. Nous nous devons au nom du Pape de sauver la Hongrie avant qu’elle ne bascule dans les ténèbres. Tu comprends désormais ?
Adrian répondit d’un air affirmatif puis souhaita une bonne nuit à son commandant. Otto le vit partir puis rapidement il enfila un manteau à capuchon et partit à la recherche de Miroslav. La nuit était glaciale, un vent d’est soufflait avec frénésie, Otto força le pas et vit bientôt Miroslav seul isolé du camp. Il semblait dans un profond chagrin. Otto s’approcha lentement de lui et posa sa main sur son épaule.
-Mon ami, dit-il, je comprends ce que tu as du ressentir aujourd’hui, mais j’aimerais savoir, pourquoi m’as-tu rejoint, car tu savais n’est-ce pas que je faisais parti des ennemis de ton Prince.
Miroslav se retourna et lui lança un regard remplit de tristesse.
-Oui je le savais, mais je ne l’ai jamais aimé, il est cruel et vénère l’hérésie. Je n’attendais qu’une chose, c’est de partir, je désirais servir ses ennemis. Et voila que vous apparaissez lors de l’attaque, alors je me suis dit qu’il fallait que je vous suive. Mais quand j’ai du combattre mes amis, il pleurait à présent, sa été une épreuve difficile vous comprenez.
Otto eut un sourire bienveillant et lui répondit :
-Bien sur que je comprends, allez viens tu dormiras dans ma tente pour cette nuit.
Et ainsi les deux amis rentrèrent comme des ombres au campement.


Le lendemain, un brouillard épais masquait toute la région. A son réveil, Otto alla prendre un rapide petit déjeuner, puis il se prépara. L’armée devait partir dans la matinée, il devait donc se dépêcher. Il sortit, déjà le vent lui soufflait le glaçant jusqu’à la moelle. Il sortit du camp et monta sur son cheval, il était le premier prêt à partir. Cependant, il fallut encore plusieurs minutes aux restes des hommes pour être prêt, puis enfin tous partirent. Les cavaliers en première ligne, et derrière se tenaient les vougiers commandé par Pether un germain comme Otto, mais il ne le connaissait pas bien. Le paysage était voilé par la brume, mais il pouvait voir que le sol était dur et gelée, sans doute le nord de la Hongrie était froid. Arrivé au sommet d’une bute, le cheval d’Otto hennit et se cabra, au loin se dressaient les hautes murailles de Kastel. Mais les portes étaient ouvertes et semblaient désertes. Otto ne perdit pas de temps, il plaça ses troupes et fit le tour des ses hommes. Il s’éleva et cira d’un air fière :
-Hommes de Dieu, le grand jour est arrivé. Aujourd’hui la Hongrie à besoin d’aide, tâchons de l’aider. Faisons trembler ses chiens d’infidèles. Renvoyons les d’où ils viennent de l’enfer ! Hommes de Dieu en avant, puisse le bras de Dieu nous donner la victoire. Hommes, en avant pour Dieu!!!!!!!!
Les hommes crièrent, martelèrent leur bouclier et s’élancèrent droit sur les murailles de Kastel. Tout en criant, l’infanterie atteignit la première enceinte. Celle-ci était faiblement défendue et les rebelles prirent peur devant tant de fanatisme, ils ne tardèrent pas à se faire massacrer face au flot continu des vougiers. Ainsi Otto passa les premières portes sans aucune résistance. Quand ils arrivèrent aux deuxièmes portes, les rebelles semblaient tenir leur position, Otto ordonna la charge de ces cavaliers et bientôt les rebelles commençaient à se replier. Mais bientôt un son inquiétant se fit entendre. Les archers ennemis tiraient leurs traits mortels du haut de la troisième enceinte. Pether ordonna une charge et avec son infanterie, il monta droit sur les murailles. Déjà un amoncellement de cadavres jonchait le sol pierreux de la forteresse. Otto décapita un dernier paysans, puis il s’avança suivit de sa cavalerie en direction de la troisième et dernière porte. Il était tracassé, c’était trop facile, où était la cavalerie lourde. Arrivé à la porte, il poussa un juron. La se tenait, une trentaine de cavaliers lourds frais et prêt à charger. Rapidement il sonna du cor et reforma les lignes. Il cria de sa voix forte :
-En avant hommes de Dieu, pour une dernière charge. En avant!!!!
Ils chargèrent en même temps que l’ost rebelle. Le choc fut terrible, les boucliers se fracassèrent et les lances s’enfoncèrent dans la chair tendre. Otto avait quand à lui désarçonner son ennemi et faisait face à un autre cavalier. Ils dégainèrent leur épée et engagèrent le combat. Il feinta un coup au ventre et frappa à la tête, le cavalier évita de peu le coup mais lorsque Otto lui envoya un coup de poing dans les dents. Il s’affaissa sur son cheval, et Otto lui envoya son épée dans les tripes. La il put voir comment se déroulait la bataille. L’infanterie avait atteint les murs et combattaient les archers, la cavalerie quand à elle, contenait le flot des cavaliers ennemis. Il vit aussi Miroslav combattant pied à terre et Adrian frappant frénétiquement de tous côtés. Il alla prêter mains fortes à Miroslav et décapita son adversaire par derrière. Ils semblaient en passe de gagner, Otto coupa le bras d’un rebelle puis il alla aider un des ses camarade. Et lorsque dans la confusion générale, le dernier cavalier rebelle fut pourfendu, une clameur s’éleva des survivants. Otto poussa un cri de victoire et alla à la rencontre de Miroslav. Celui-ci saignait de la jambe mais semblait en bonne santé. Quand il le vit, Miroslav s’exclama :
-Otto, tu vas bien, tu as une grosse balafre sur le front.
Otto toucha son front et sentit son sang. Il rit mais son rire s’étrangla dans sa gorge. En effet le roi Hongrois, celui pour qui ils avaient perdu tant d’hommes, galopait en direction de la forteresse.

deplhi on tape dans tous les sens nous forcément pour un cavalier qui se rue sur des archers c est quant meme plus simple et mon perso est quant meme un hyper gros bourrin

super bravo tandem j aime bien t ennyuer mais ces temps ci vous tous menbres de l ordre donnez des récits d exeptions,ton récit est génial,j ai noter quelques répétitions notamment dans les combats mais le tout est super et tu as pris en compte mon perso et n as pas commis d incohérence meme si je trouve mon perso un peu simplet dans ton récits
bravo encore

Merci je tacherais de faire de ton perso un héro

je ne t en demande pas tant

Excellent récit

Merci

tu as du succes mon petit tandem

Ce n'est rien comparé a toi mon gros ecossais

ton récit est meilleur que beaucoups des miens

Serait-ce un compliment