Je poste ma missions ici le temps que l'on me fasse une partie à moi...
Dès l’arrivée de l’Aube les centaines de soldats partîmes à la poursuite du convoi de prisonniers, allant vers l’Est le Soleil levant droit dans les yeux.. Les longues étendues hongroises s’étalaient jusqu’à l’horizon et la petite armée sous les ordre de Peter Von Soukhen tenait un rythme de marche fatiguant. Certains avaient ôter leurs lourdes côtes de mailles, pourtant très utiles au combat, pour mieux se déplacer. Geoffroy s’étaient levé avec grand joie, enfin il pourrait montrer de quoi il était capable. Heureux, prêt à se battre, il avait revêtu son accoutrement habituel des combats ; il portait fièrement son écu aux couleurs de sa famille, il avait prit avec lui sa longue épée et portait aussi sa côte de maille. Il avait juste laissé au village son heaume, très abîmé par les batailles. Sa longue chevelure rousse flottait au fur et à mesure qu’il avançait avec les autres. Un léger voile brumeux couvrait les plaines et l’air qui était encore frais ne semblait pas gêner les hommes. Tous étaient très concentré, personnes n’osait prendre la parole. Seul Peter Von Soukhen sur son cheval robuste donné quelques ordres. Geoffroy n’apprécié guère ce teuton, l’air insultant qu’il avait pris envers lui, l’offense qu’il avait oser dire envers ses origines… Il ne pouvait supporter la vue de son supérieure et pourtant Geoffroy n’osait pas tenir tête à cet homme beaucoup plus sage que lui. La petite armée de l’ordre s’arrêta d’un seul coup. Les hommes se regardèrent tous et quelques bavardages se firent entendre. Peter Von Soukhen se mit à parler fortement :
- Mes hommes, nous allons nous diviser en deux partie, je vais prendre avec moi les cavaliers lourds et les archers, nous irons vers la forêt qui longe la rivière. Nous rattraperons les Svarogs, pour leur tenir une embuscade dans les bois. Les autres iront avec mon second, vous suivrez l’ennemie jusqu’à la forêt, une fois l’embuscade lancée, vous leur tomberaient dessus par l’arrière et libèreraient les prisonniers. D’après les éclaireurs, les Svarogs semblent plus très loin. On les a aperçus à quelques milles des bois. Au son du cor vous attaquerait leur convoi, j’ai bien du seulement au son du cor !
Mais à peine eu-t-il le temps de finir sa phrase qu’un éclaireur, sortit d’on ne sait quel endroit chevaucha vers Peter Von Soukhen :
-LES SVAROGS ! LES CAVALIERS SVAROGS APPROCHE ILS M’ONT SUIVI JUSQU’ICI ! Il criait de toutes ses forces, mais une flèche transperça le malheureux et on vit arrivait derrière la cavalerie lourde des rebelles fonçais sur les pauvres soldats de l’ordre. La charge fut terrible, beaucoup furent transpercés, Geoffroy se jeta à terre pour échapper à la mort. Le temps de réorganiser ses troupes, le valeureux Peter contre attaqua avec ses cavaliers lourds. Quelle magnifique tableau quand la charge des cavaliers lourds fut menée :
- Aucun ne doit survivre !! A MORT ! FORTES IN FIDE MES FRERES !! S’exclama Peter à la tête de ses hommes et la puissance des cavaliers expérimentés de l’ordre en finirent avec les cavaliers ennemies., aucun ne réussit à s’échapper.
Une fois l’ordre rétablit, les blessure pansaient et les esprits enfin retrouvée. Les hommes se séparèrent en deux, le jeune chevalier se retrouva donc avec l’infanterie. La brume cachait les hommes, les éclaireurs furent d’une aide primordiale pour poursuivre les Svargos sans se faire apercevoir. Après une trentaine de minutes, une énorme ombre noire se forma devant les hommes ce n’étaient en fait que la silhouette des bois. L’infanterie était enfin arrivée à l’entrée de la forêt. Geoffroy et les autres stoppèrent la marche. Tous se préparèrent pour le combat, Geoffroy sorti son épée du fourreau et prit son écu de la main gauche. Le silence fut totale, tous attendaient le signale du cor pour pénétrer dans les bois et attaquer l’arrière du convoi. On entendait à pêne les bruits de pas et de voix des Svarogs entres les arbres. Puis tout d’un coup des cris résonnèrent, rompant ainsi le grand silence. Les bourdonnements des flèches qui fusaient dans l’air se firent entendre et bientôt les frottement entres les épées, on bataillait dur dans la forêt à quelques lieues d’ici ! Un long son de cor résonna comme une longue plainte ; le signale ! Tous chargèrent dans les bois et au fur et à mesure qu’ils avançaient sur le chemin, les arbres se formèrent autour de l’infanterie de l’ordre et Geoffroy aperçut devant lui le massacre. Le sang coulait sur le chemin, Geoffroy n’en revenait pas, beaucoup d’hommes étaient déjà tombés, certains se débattaient encore sur le sol, les tripes à l’air. Beaucoup étaient morts, même quelques prisonniers avaient étaient lâchement tué. Les corps démembrés, les têtes coupés on avait l’impression que le combat avait commencé depuis des heures. Devant, les cavaliers lourds et les archers de l’ordre terrassaient l’ennemie.
- FORTES IN FIDE ! Crièrent les fantassins, A MORT ! PAR CHRIST ! TAILLE, TAILLE !
La charge fut terrible et la mêlée devint sanglante à l’arrière. Surpris par l’arrivée des valeureux soldats de l’ordre, les Svarogs eurent du mal à résister. Geoffroy tranchait l’ennemie, frappant de toute ses forces. Jamais il n’avait vécu si terrible bataille ! Des membres tombèrent, le sang giclait de toute par, tous avaient en lui la même sauvagerie du combat. Soudain, Geoffroy reçut un fort coup sur son écu de bois qui se brisa, son bras était gravement touché. Le rebel qui l’avaient frappé continuait sa charge, Geoffroy à terre, ne put se relever attendant une mort certaine, mais la chance fut avec lui, le svarog reçut une flèche dans le dos. Ce dernier tomba à même le sol et le jeune chevalier l’acheva. Il souffrait, sa blessure lui faisait terriblement mal. Il ne put combattre, il resta couché sur le sol :
- Relève-toi mon amie, lui dit un soldat, allez du nerf l’ennemie n’est plus très nombreux ! Courage nous sommes maintenant en surnombre, fortes in fide ! De sa main il aida Geoffroy à se relever. Viens avec nous, nous allons libérer les derniers prisonniers. Il vit les nombreuses cages ou était détenus ses frères d’armes. Certaines étaient déjà ouvertes, le jeune normand se dirigea vers l’une d’elles avec les autres. Ils abattirent les quelques ennemies postés là et d’un grand coup d’épées forcèrent les portes pour libérer les pauvres détenues.
Une fois les prisonniers armés, ils portèrent secours à l’avant ou le combat continuait. Sur le pont qui enjambé la rivière Peter et ses cavaliers lourds étaient en très mauvaise posture. Ils essayaient de lutter tant bien que mal contre l’ennemie, taillant la mêlée. Là aussi le massacre étaient terrifiant, le pont était recouvert de cadavres, Dieu soit bénis ! Dirent les soldats, car on reconnaissait sur les cadavre la couleur de l’ennemie. L’ordre était maintenant beaucoup plus nombreux que les Svarogs. Le combat ne dure pas longtemps et la bataille fut rapidement gagnée. Les survivants exténués, pansèrent leurs blessures, Geoffroy fit soigner son bras. On lui avait rafistolé avec quelques bois pour le maintenir droit. La victoire ne réjouit pas Peter Von Soukhen malgrès que sa façon de commander fut grandiose, beaucoup avait perdu la vie. Car les hommes qu’il avait pris sous son commandement étaient que de simples paysans pour la plupart. Geoffroy entreprit une prière comme beaucoup d’autres avant de repartir. Ce fut la première bataille du jeune chevalier au service de l’Ordre et Dieu avait épargné sa vie. Le Soleil était maintenant haut, mais les nuages couvrirent le ciel est une douce pluie rafraîchit les hommes ; comme pour les récompenser de leurs efforts. Tous rentrèrent au village sans difficulté…