Je me nomme Hannibal Hunting, fils d’une famille de basse noblesse originaire des hautes terres, je fut baptiser de ce nom prestigieux par mon père, qui espérait une brillante carrière de général pour moi, se plaisant à croire que la renommé de son rejeton égalerait un jour celle du stratège carthaginois dont il avait fait l’un de ses héros.
Malheureusement, je n’eu jamais le droit de mener moi-même les armées sur le champs de bataille, je suis resté toute ma vie dans l’ombre de mes supérieurs, ou plutôt dans celle de l’unique officiers que j’ai suivis au cours de ma longue carrière : le commandant Adrian Gordon.
C’est sous ses ordres que j’ai livré bien des combats, luttant pour conserver ma vie, le suivant à l’assaut des hordes adverses, traversant les lignes ennemies tout en dévastant tout sur mon passage, tel était mon quotidien au coté de cet homme.
Ce guerrier hors du commun est celui qui m’a appris à tuer, il nous a entraîné moi et une dizaine d’autres, dés notre arrivé dans l’ordre, il à entreprit de nous former, nous initiant à l’art de l’escrime et à celui de l’équitation, deux branches dans lesquels il excellait.
Jamais en quittant ma contrée natale, appelé par le chant des armes, je n’aurais crus devenir ce qu’il fit de nous : des bêtes, de véritables fauves, prêt à tout sacrifier pour vaincre, ignorant les blessures et la souffrance avec pour unique objectif de rester en vie, des bourreaux savourant chaque instant de plaisir, se livrant avec joie au pillage, et à la débauche quand nous devions éradiquer quelques pillages.
J’ai aimé cette vie de combat et de morts, de plaisir et de pouvoir, jouir à chaque instant du droit de vie ou de mort sur nos opposants, pouvoir agir sans avoir à se soucier des autres, tels étaient nos privilèges, ceux des faucheurs, la garde personnelle de celui que l’on surnommait ‘‘ Le démon du Nord’’
Cependant, il est vrai que j’ai souvent haïs ce capitaine, capable de faire preuve de tant d’indifférence devant la mort de ses propres hommes, capables de trancher la tête d’un de ses guerriers pour rappeler aux autres, que lui seul était notre maître, et que quiconque se dressant face à lui était d’hors et déjà condamner.
Mais la haine, je dois l’avouer, n’a jamais pris le dessus sur le respect voir, c’est indéniable, l’admiration que chacun d’entre nous vouait à cette véritable force de la nature, menant toujours en première ligne ses troupes, n’ordonnant jamais la retraite, ne se rendant jamais et luttant toujours jusqu'au bout de ses forces.
Les faucheurs faisaient preuve d’une loyauté sans faille pour cet homme qui, pour chacun de nous personnifiait le soldat parfait : fort comme un buffle, solide tel un roc et d’une froideur mortelle.
J’ose aujourd'hui prétendre être celui d’entre nous qui fut le plus proche du commandant,je n’oublierais jamais la fierté que j’ai ressenti lorsqu’il m’eut nommé son second,m’élevant ainsi au dessus de mes compagnons qui eux,demeuraient de simples pions tandis que j’avais le droit de les mener moi aussi sur le front.
Lorsque, bien plus tard, le capitaine décréta que tous les rescapés de notre petit groupe initial devenait lieutenant et avait ainsi autorité sur les soldats, j’avais maudit cette injustice, moi qui était le seul à avoir réussi à briller aux yeux de mon supérieur, je me retrouvais à nouveau plongé dans la médiocrité.
Notre relation fut à ce image,pleine de contradiction,j’ai parfois protester ses décisions,sans jamais oser véritablement le défier,j’ai parfois rêver de prendre sa place,souvent j’ai espérer parvenir à le surpasser,et pourtant,jamais je n’eu l’envie de le frapper dans le dos,ou de le dénoncer auprès du commandement comme j’aurais pu le faire,au contraire,j’aurais donner cent fois ma vie pour préserver la sienne…
La jalousie jamais ne parvint à surpasser le respect profond que je vouais à mon supérieur, en aucun cas je n’aurais pu oublier, comme mes compagnons d’ailleurs, le nombre de fois, ou surgissant au galop, le capitaine avait terrassé un ennemis sur le point de nous achever après nous avoir désarçonner, ni le jour ou il subit le fouet à lui seul pour expier les péchés dont le commandement nous accusait…
Le souvenir de sa vie et de sa funeste conclusion restera à tous jamais encré en moi, mais tandis que moi aussi je sens mes dernières force me quitter,je choisis de me faire le témoin privilégié de cette existence,toute entière dédié à la guerre,et à la quête de gloire du géant écossais : Adrian Gordon.
Moi,Hannibal,je vais vous faire partager mes connaissances,afin que jamais ne soit oublié celui qui fut surnommé tant de fois,le cruel,le sanguinaire,le boucher mais aussi,le brave,l’invincible et surtout le terrible,démon du nord…
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Mar 3 Nov - 13:36
sinon je lis pas 
