Hors-Mission Karl d'Evillard

Voili voilou ! Ma grosse brute d'Alsacien en action ! Désolé si je force un peu les évènements mais bon... histoire oblige !^^
Bonne lecture !=)

Karl s’ennuyait. Assis sur une caisse renversé, il astiquait pour une enieme fois son heaume, qui commençait à méchamment briller au soleil.
« Pas du venir ici ! On s’ennuie ! On aurait du continuer comme mercenaire ! Et le combat d’hier… pff même pas de bon ennemis ! »
Et ainsi de suite ! Il faut dire que le combat d’hier avait été particulièrement décevant. Serré au milieu de l’infanterie, Il avait a peine pu engager le combat que les cavaliers faisait s’enfuir les rebelles.
Les mangonneaux avait été assez impressionnant par contre. Bien que pas très actif, l’Ordre semblait savoir sortir les grands moyens quand il le fallait.
Il n’avait pas participer à l’assaut de la forteresse, préférant faire le tour du champs de bataille, récupérant les bourses et les armes pouvant être revendu ou réutilisé. Il était certes logé et nourris, mais il n’avait pas encore entendu prononcer le mot solde. Karl était en train de mourir d’ennuie, certes, mais pas fou non plus. Et il était un mercenaire avant toute chose.
Et il n’avait pas aperçu le lieutenant Byzantin depuis longtemps… Le seul avec qui il avait un peu sympathisé. Le moral du chevalier Alsacien n’était pas particulièrement au beau fixe.

Il décida d’aller faire un tour en forêt, espérant que marcher lui changerait les idées.
Il marcha deux heures dans la pénombre de la canopée, se remémorant tout ce qu’il avait vécu. Rien a dire, il avait servi tout les employeurs, commis des actes horribles, mais il n’en ressentait aucune honte. Il était pourri jusqu’au trognon, rongé par le vers de désespoir. Un peu comme cette souche par terre, qui remuait faiblement.
…
Qui remuait faiblement ?!
Karl s’approcha en courant, sa cotte de maille cliquetant dans le silence anormale de la forêt. Il aurait du s’en rendre compte. Il se passait quelque chose.
Il arriva à la hauteur de la souche vivante. C’était en faite un jeune garçon, baignant dans son sang.
« -Normal, pensa tout haut Karl, il lui manque la moitié de son bras. Le pauvre… Tiens il ouvre un œil. Oui… Bonjour jeune homme… Tu vas mourir tu sais. Oui tu as l’air de le savoir. Tu veux parler ? Non, je ne comprend rien. Ouvrir la bouche ne suffit pas. Tu veux que je t’achève ? Pas mon épée sur moi désolé. Au marteau ça ne va pas le faire je crois. Non, ne cris pas. S’il te plait… Ne cr…
-AAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Karl lui défonça la tranché a coup de botte, achevant le malheureux, qui se tut dans un gargouillis.
« Jt’avais prévenu ! en plus tu ma sali mes bottes ! Tssss… »
C’est à ce moment que jailli des buissons un autres jeunes hommes, couvert de sang, de buissons, de terre et d’autre choses que Karl préféra ne pas identifier. Il s’arrêta et recula d’un pas, terrifié par le grand guerrier dressé au milieu de la forêt, une botte éclaboussé de sang, et un de ses plus vieux camarade étendu mort, la gorge écrasée et le bras tranché.
« Vous… Vous… Fuyez !Il arrive !!!!! »
et le petit reparti en courant dans l’autre sens.
« Non ! Qui arrive ? Reviens !! »
Et Karl s’élança aussi dans la forêt, écrasant les herbes sur son chemin et faisant un bruit affreux. Il entendit un cri devant. Accelerand l’allure, il ne vit pas arriver le garçon, courbé en deux, le heurtant à pleine vitesse dans l’entrejambe. Bien que la cotte de maille ait amortis le choc, Karl se retrouva plié en deux, la main instinctivement serré sur la gorge su garçon, qui tomba a genou en se débattant.
Relâchant sa prise après s’être quelque peu calmé, il garda quand même sa main sur le bras de l’écuyer(car il en avait tout l’air), pas forcement tenté par une autre course poursuite dans la forêt et en cotte de maille.
« Maintenant petit, tu m’explique tout ! Qu’est ce qui se passe ?
-Une attaque… Des morts partout… ! C’était horrible ! OUAAAAAARGG ! »
OUAAAAAARGG ? Ce n’était pas le gamin qui avait fait ça. Karl sorti son marteau de sa ceinture. Une silhouette sortit d’un buisson, une hache levée au-dessus de sa tête. Forcement, ce qui devait arrivé arriva*. Il baissa les bras, certain de couper en deux ce barbu armé d’un misérable marteau. Il ne comprit pas pourquoi un marteau lui écrasa le crane, et ne vit jamais sa hache trônait dans une branche, fièrement enfoncé.
Eclatant de rire, il mit l’enfant apeuré sur son épaule, sa tête ballottant contre sa cotte de maille au rythme de ses grandes foulées. Bien que n’entendant qu’un mot sur trois, Karl comprit que le Comte de Toulouse en voulait à l’ordre. Enfin un peu d’action !
Après trois quart de sa course, essoufflé et fatigué, Karl émergea de la forêt, proche de la porte du camp de l’Ordre.
D’autre chevalier émergeait de la forêt, ensanglanté et ne portant pas forcement le bon tabard. Mais l’ordre avait de bon guetteur. La plus part était descendu avant d’avoir pu faire quelque pas hors de la forêt. Ce devait être des éclaireurs. Et pas des plus finauds. Tant pis pour eux. On ne s’attaque pas à l’Ordre impunément !
Une flèche le frôla. Se rendant compte que deux soldats le talonnait, il accéléra l’allure en gueulant : « Fortes in Fides ! » , certain que cela l'empecherait de finir avec une flêche dans le coeur.
Il finit par pénétrait dans la cour, où une agitation frénétique régnait. Cherchant un officier du regard, n’en trouvant pas, il pesta dans sa barbe contre tout ces planqués de première.
« Mission pour le grand maître ! Laissez passez ! » fut le meilleurs moyen de Karl pour progresser sans avoir des hordes de piétons en travers de son chemin. Il arriva en bas de la tour où les Grands Maîtres siégeait en ce moment. Reposant l’écuyer ensanglanté et a moitié assommé par les chocs répétitif de sa tête contres de la bonne maille, il lui dit de monter tout en haut. La seule porte non verrouillé serait la bonne et qu’il raconte son histoire. Le petit acquiesça, tourna une fois sur lui-même, repéra la porte et la passa en courant.

« Bien, pensa Karl, ça de régler. » Il était plutôt content de lui. Il ne lui restait plus qu’à se préparer pour la guerre. Enfin un peu d’action !

*Conseil de l’auteur : Ne JAMAIS se balader en forêt en courant et avec une hache ! Elle reste en général coincé dans une branche !