L'Ordre des Chevaliers Divins
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'Ordre des Chevaliers Divins

L'Ordre des Chevaliers Divins regroupe nombre de soldats plus ou moins expérimentés mais se battant pour une cause juste, Dieu.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 Bataille au col vert

Aller en bas 
+2
Le-Nain
SquallDiVeneta
6 participants
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMar 18 Aoû - 23:47

Bataille au Col Vert

et
La motivation d'une Ombre


Livio regarda le dos de sa main droite avec dégout, depuis des mois à présent, il était marqué du sombre symbole des Ombres, une tête de mort dont le front était orné d’une main à la paume ouverte. Sa Marque, comme une gangrène qui lui rongeait la chaire, de temps en temps, elle le démangeait, parfois même, elle lui faisait souffrir le martyre. Patrick quant à lui la supportait encore moins bien, le jeune garçon n’était pas venu au monde pour être emporté dans les ténèbres des Ombres.
Cette terrible secte d’assassin, en quelques sortes la sixième Caste de l’Ordre, mais vivant en marge, inconnue des chevaliers, restant un mythe pour la plupart d’entre eux, cependant, elle existait, et même les pires légendes qui parlaient d’elle étaient bien loin de la sombre vérité. Organisation vivant dans la clandestinité, enrôlant à son service des orphelins, les plongeant dans un monde de mort et de suspicion, où pour progresser, ils devaient tuer, amis ou ennemis, cela n’avait pas d’importance, ils devaient prouver qu’ils étaient fort pour survivre. Tout tournait autour de ça dans les Ombres : la survie, les faibles mourraient, les forts survivaient, tout simplement.

Pour beaucoup, le retour de l’Empire Byzantin avait été parsemé de larmes, seul Livio savait qu’il avait surtout été tracé dans le sang, car il en avait fait couler bien plus que quiconque. Avec la déroute de l’Ordre, des Ombres basées près de Constantinople avaient elles aussi pliés bagage, ainsi, leur repère avait été détruit et ses occupants avaient suivit la longue procession. Mais en réalité, tous ses résidents ne l’avaient pas quitté, les apprentis, ces jeunes orphelins attendant d’être officiellement des Ombres, étaient restés sur place…Les Ombres ne pouvaient pas prendre le risque que l’un d’entre eux ne profite du voyage pour s’enfuir…alors ils avaient été tous exécutés, et Livio avait participé au massacre. Ses nuits le lui rappelaient bien souvent. Mais il y avait eu aussi les déserteurs de l’Ordre, les officiers trop turbulents, ceux qui encourageaient à la fuite et semaient trop de troubles dans les rangs des chevaliers, beaucoup avaient pensé qu’ils avaient fini par déserter. Cependant, à chaque homme ayant menacé l’intégrité de l’armée en déroute de l’Ordre, il y avait eu une tombe en plus à quelques lieues de la route empruntée.
Ce voyage avait été douloureux et sanglant.

Refusant de plus s’appesantir sur le passé, Livio remit son gant de cuir noir sur sa main droite et secoua la tête, regardant par la fenêtre qui lui faisait face le spectacle du domaine de l’Ordre. De plus en plus de tentes poussaient à l’extérieur des remparts du château, des troupes arrivant de toutes parts, bientôt, les Seigneurs de l’Ordre arriveraient et l’on ne verrait plus que tentes et campements à perte de vue. Déjà, les faubourgs de la ville étaient prit d’assaut par les officiers cherchant un toit ou dormir, de la forêt non loin de là retentissaient des coups de hache des bucherons occupés à abattre des arbres. Il y avait besoin de toujours plus de place et de bois pour construire les bâtiments, des palissades et des engins de guerre. L’Ordre s’apprêtait à partir en campagne, mais personne ne savait encore contre qui, ça, ce serait au futur Maître de l’Ordre de décider.
Le crépuscule approchait, bientôt, la nuit viendrait recouvrir la région et plonger dans le silence la seigneurie de l’Ordre.

-Lieutenant ? L’appela un serviteur plutôt maigrichon qui venait de passer la porte devant laquelle Livio attendait. Vous pouvez entrer, le commandant vous attend.

Livio entra dans le bureau de Bertrand sans plus attendre, passant devant le serviteur sans un regard. Il était déjà venu à plusieurs reprises dans cette pièce, pour y recevoir ses ordres de patrouille la plupart du temps mais aussi pour y recevoir également de sévères réprimandes quant à quelques mésaventures avec quelques chevaliers téméraires. Le confort des appartements le laissait toujours sceptique cependant sur la notion de pauvreté que devait respecter un minimum les chevaliers de l’Ordre, mais après tout, il ne s’en plaignait pas, ses propres appartements lui plaisaient beaucoup, un bon lit avec un merveilleux matelas rembourré de plumes d’oies, un bureau robuste et quelques tapisseries de bonne facture, l’Ordre ne connaissait pas la pauvreté.
Comme toujours occupé avec une épaisse pile de parchemins à lire ou bien à rédiger, Bertrand leva vers Livio un œil fatigué mais toujours vif et perçant. Repoussant sur le côté de son large bureau surchargé un encrier et une plume, le jeune commandant regarda fixement Livio pendant quelques secondes avant de se résigner à ne recevoir aucun salut. Se levant de son siège en poussant un grognement, De Lorraine se dirigea vers un buffet sur lequel se trouvaient une grande carafe de verre contenant du vin rouge et quelques coupes d’une valeur inestimable. Bertrand se servît un verre et à sa grande surprise, en versa un second pour Livio de toute évidence lorsqu’il le posa à l’autre extrémité du bureau devant lequel il s’était arrêté.

-Prenez cela Livio, dîtes moi ce que vous en pensez. Fit Bertrand avant d’aller s’assoir sur un siège aux coussins rembourrés devant l’âtre de sa merveilleuse cheminée où crépitait un feu. Alors ?

Livio sentît longuement le vin, analysant toutes les subtilités que son odorat lui permit de déceler avant d’en boire une infime dose, afin de faire jouer sur sa langue et sous son palet ses arômes. Faisant jouer ensuite ses couleurs face à la lumière, il finit par pousser un soupir de satisfaction, très léger et fruité, laissant un léger arrière goût sucré sur la langue.

-Je me croirais de retour en Hongrie. Finit-il par dire avec un brin de nostalgie. Un très bon de chez moi, peut-être laissé un peu trop longtemps en tonneau, mais sans nul doute un très bon vin…pillé dans la réserve personnelle de mon défunt maître ?

-Non, acheté tout ce qu’il y a de plus honnêtement à un marchand vénitien il y a trois jours. Rectifia Bertrand le regard plongé dans les flammes, il n’en détacha pas un instant le regard même en désignant un siège à côté de lui. Venez ici lieutenant.

Livio s’installa avec maladresse, si peu d’hostilité de la part du commandant était étrange. D’ordinaire, Bertrand s’irritait presque immédiatement dès lors que tous deux se trouvaient dans la même pièce.
De plus en plus mal à l’aise, Livio s’installa sur son siège, appréciant le confort des coussins.

-Je ne sais pas s’il peut y avoir une seule transaction avec un marchand italien qui puisse véritablement être honnête. Remarqua l’ancien Svarog, testant son supérieur qui n’appréciait guère ses remarques désobligeantes.

Au lieu de quoi, Bertrand ricana, semblant véritablement amusé. Livio fut tellement surpris qu’il resta muet une bonne minute, avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, ce fut le commandant qui prit la parole.

-J’ai constaté quelques faits étranges vous concernant Livio. Dit-il d’un ton neutre, qui ne permettait pas de savoir s’il s’agissait d’une remontrance, d’une remarque banale ou d’un sous-entendu. Le nombre de patrouilles à votre actif est de loin supérieur à celui de tout autre officier de votre rang dans ce château.

-Je veux simplement connaître la région au maximum…Avança Livio sans trop croire que le commandant accepterait une telle raison.

-Vous avez commencé à sélectionner vos hommes avec soin dès la seconde semaine ici, vous ne partez en patrouille qu’avec quelques rares « élus ». De plus vous partez plus longtemps et plus loin que n’importe qui, souvent de nuit, pour des jours entiers, ne laissant que peu de repos à vos hommes. Lieutenant, pourrais-je connaître les raisons qui vos motivent ? Il y a quelque chose derrière tout cela et je veux savoir quoi.

Livio examina avec insistance le visage de Bertrand, y cherchant le moindre indice sur ses véritables intentions, cependant, ce dernier était jusque là un masque impénétrable. Ses grands yeux bruns fixaient le brasier du foyer sans ciller, le seul mouvement qui pouvait prouver que le commandant n’était pas assoupit les yeux ouverts était sa main portant régulièrement à ses lèvres sa coupe de vin, ingurgitant de très petites gorgées qu’il savourait en silence.
Sentant malgré tout que ce silence ne devait pas durer plus longtemps, le vénitien finît par se jeter à l’eau.

-Avec le désastre byzantin, j’ai fini par réaliser que l’Ordre avait de nombreux points faibles. Expliqua Livio en pesant soigneusement ses mots. Les rebelles nous ont échappé trop souvent et trop longtemps, même si nous ne connaissions pas aussi bien la région qu’eux, ils n’auraient pas dut se jouer de nous si facilement. Je forme ces hommes sur le terrain afin d’en faire des pisteurs, des éclaireurs, des espions, des saboteurs, des assassins même s’il le faut. L’Ordre possède une cavalerie très compétente, une infanterie solide mais ses unités légères palissent face à celles de nos adversaires, en cas de guérilla, nous sommes désavantagés. Comme nous l’a prouvé l’Empire Byzantin, nous avons besoin de plus de petites unités mobiles, rapides, polyvalentes, pouvant s’infiltrer derrière les lignes ennemies, débusquer l’ennemi et appuyer nos troupes en permanence quelque soit le terrain. J’ai sélectionné ces hommes qui ne trouvaient leur place nulle part ailleurs dans l’Ordre, ni dans l’infanterie lourde ni dans la cavalerie, j’ai écarté les faibles et j’ai retenu ceux ayant les capacités à agir aussi bien en équipe où bien seul isolé derrière les lignes ennemies. Je crois avoir jusque là donné des bases solides à une quarantaine d’hommes, c’est peu mais j’ai besoin de temps pour les former plus efficacement, après cela, ils pourront m’aider et accélérer notre recrutement et la formation de nouvelles unités.

Livio s’arrêta de parler, observant à nouveau Bertrand qui n’avait pas bougé d’un pouce, ne laissant pas paraître la moindre émotion. Alors qu’il s’apprêtait à ajouter quelque chose, le commandant lui coupa la parole.

-Cela je l’avais déjà plus ou moins deviné Livio, c’est pourquoi je ne vous avais pas empêché de continuer vos patrouilles et entrainement. Annonça Bertrand avec patience. Ce que je veux, c’est que vous soyez honnête avec moi, jouer cartes sur table. Vous haïssez l’Ordre et ses membres, et ils vous le rendent bien, beaucoup de chevaliers veulent vous voir mort, ainsi que certaines de vos recrues, vous avez eu votre vengeance, Kyojiro est mort, vous n’avez plus de raison d’être ici parmi nous. Et pourtant, vous êtes là, à boire du vin en ma compagnie, et en plus, vous vous mettez à faire du zèle, vous donnant corps et âme pour combler les faiblesses de l’Ordre. Vous m’avez présenté un petit exposé distrayant, mais ce que je veux savoir, c’est ce qui vous motive à rester au sein de l’Ordre et plus encore à le préserver et à le rendre plus fort. Il est temps pour vous de me dire ce que vous cherchez ici vraiment Livio.

L’ancien Svarog à présent membre de l’Ordre des chevaliers Divins, ainsi que de la Confrérie des Ombres, poussa un long soupir amer. Bertrand avait raison, il était temps d’être honnête, lentement, Livio porta la main à la poignée de son sabre qu’il dégaina en un éclair.
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 19 Aoû - 0:33

Suspense, Suspense MrGreen

Encore un très bon récit Very Happy Et oublie pas lors de ta mission, Livio fait équipe avec Karl Skapty MrGreen Ce serait pas mal ça, Livio le chef de l'escouade et Karl le second MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 19 Aoû - 16:04

Tu parles, il restera au camp à récurer les marmittes ton gros danois ! Evil or Very Mad MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
*chaos*
Maître Suprème du Forum
*chaos*


Nombre de messages : 6495
Age : 33
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Adrian Gordon
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 19 Aoû - 17:16

Tu es prié de ne pas tuer Bertrand,il ne m'a pas encore fait de remontrances Shocked
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 0:23

SquallDiVeneta a écrit:
Tu parles, il restera au camp à récurer les marmittes ton gros danois ! Evil or Very Mad MrGreen

Tu as pas intérêt à faire ça Shocked
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 17:44

Le chagrin des Ténèbres


La nuit était tombée sur le château de l’Ordre comme une sombre lame, apportant ténèbres et murmures. Ceux qui ne dormaient pas ripaillaient comme des animaux dans leurs tanières, quelques sentinelles endormies montaient la garde en haut des murailles, des tours et devant les portes de la vaste citadelle.
Mais peu importait le lieu, l’heure ou le nombre d’ennemi, pour les Ombres, aucune place forte n’était imprenable, encore moins pour Vicente Valtiery. Bourreau des Ombres, et donc l’un des membres de la Main Noire, le conseil des cinq plus grands assassins de la confrérie qui la dirigeait. Cet organe était le fondement des Ombres, sans eux, rien ne pouvait se faire, les frères et les sœurs se retrouveraient isolés et perdus, mais cependant, même les Bourreaux, ni même le Grand Dévot qui les dirigeaient, n’étaient rien face à l’être que Vicente accompagnait ce soir là.
Arrivant devant une lourde porte au pied d’une tour à l’intérieur du château, Vicente lança un regard derrière lui, le long couloir était désert, car rarement emprunté, quelques torches brûlaient encore au loin mais leur lueur était loin d’être suffisante pour que quiconque ne puisse les voir à plus d’une dizaine de pas.

-Maîtresse, nous y voila. Murmura-t-il à la Mère Noire.

Sans un mot, la frêle silhouette encapuchonnée de la maîtresse des ombres posa une main à la peau d’une pâleur cadavérique, dépassant de son épaisse robe noire, et ouvrit la porte sans la moindre difficulté. Sans un bruit, les deux Ombres s’enfoncèrent dans les ténèbres qui s’ouvrirent devant eux. Avec agilité, ils descendirent un long escalier en colimaçon, malgré l’obscurité, aucun ne semblait éprouver de difficultés à progresser dans le noir. Enfin, tous deux arrivèrent dans une vaste crypte faiblement éclairée par quelques torches disposées le long des murs.
La crypte faisait plus d’une vingtaine de mètres de long mais était extrêmement étroite, seule trois personnes au maximum pouvaient s’y déplacer côte à côte. Sur les parois, de fines inscriptions gravées dans la pierre indiquaient qui reposait en ces lieux. Vicente et la Mère Noire se trouvaient dans la crypte ancestrale de la famille du seigneur Sopraluk, ici se reposaient les premiers seigneurs de ces terres, ainsi que leur dernier descendant direct. Les chevaliers avaient déposé son corps ici en attendant qu’un nouveau Maître de l’Ordre soit nommé afin qu’il préside les funérailles officielles de Sopraluk.
Au fond de la salle, un caveau abritait le cercueil du défunt Maître de l’Ordre, il était simple, sans décoration ni inscription mais avait été érigé très récemment. Lentement, le Mère Noire s’avança vers le caveau, laissant Vicente à la porte.

Arrivée devant le large bloc de granit, la femme rejetât sa capuche en arrière, révélant une coiffure compliquée de cheveux noirs entrelacés lui descendant jusqu’à la taille. Cette femme qui était l’un des êtres les plus dangereux d’Europe semblait à peine venir d’entrer dans la vie d’adulte. Son visage pâle ne laissait entrevoir aucune émotion, arborant de hautes pommettes, des joues rondes et un petit nez droit. Ses yeux gris-verts regardaient la stèle de long en large, comme si elle y cherchait quelque chose, si elle n’avait pas été si blême, elle aurait put être d’une beauté saisissante.
Avec une grande douceur, elle caressa la pierre devant elle, puis brusquement, un léger sanglot secoua sa poitrine, puis un autre plus fort. Des larmes brillèrent à ses yeux, sa main commença à trembler, puis la Mère Noire tomba à genou en poussant un long gémissement plaintif. Son hurlement de peine retentît une centaine de fois dans la sombre crypte, ses pleurs résonants contre la pierre, ses larmes tachant le sol poussiéreux. Vicente resta de marbre face à ce violent accès d’émotions, observant silencieusement la scène de la jeune femme en proie à un profond chagrin devant la tombe.

-Père…Murmura la Mère Noire entre deux sanglots.

Pendant de longues minutes, la jeune femme continua de pleurer, puis aussi brusquement qu’était survenu son accès de chagrin, elle cessa de gémir et se redressa presque d’un bon.

-Cela suffit. Déclara-t-elle d’une voix sèche, comme si un autre s’exprimait par sa bouche. Vicente, nous partons.

Avec des mouvements brusques, la Mère Noire remît son capuchon en place et traversa la crypte d’un pas vif, passant à côté des tombes de ses ancêtres sans un regard. Vicente Valtiery, Bourreau de Ombres ouvrît la porte devant sa maîtresse en inclinant légèrement la tête. Malgré l’obscurité, il put entrapercevoir son visage lorsqu’elle le dépassa. Plus aucune larme ne souillait son magnifique visage, ses yeux étaient secs et une incroyable détermination brûlait en eux, derrière ses pupilles devenues noires, c’était la Mort qui régnait.
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 17:50

On comprend mieux maintenant pourquoi les Ombres font partis de l'Ordre Shocked Je sens qu'ils vont jouer un rôle important dans la futur élection du Grand Maître de l'Ordre MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
Delpherion
Maître Suprème du Forum
Delpherion


Nombre de messages : 6057
Age : 34
Localisation : Dans ma bubulle !
Date d'inscription : 01/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Athanasios de Rhodes
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 7:14

didiou, je vois que cette pause t'a été bénéfique, Squallou Shocked

je n'ai qu'un mot à dire : bravo Very Happy
( ah, et LA SUITE !! mais ça fait deux geek )
Revenir en haut Aller en bas
*chaos*
Maître Suprème du Forum
*chaos*


Nombre de messages : 6495
Age : 33
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Adrian Gordon
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 10:20

(en gros,livio va finir pas se taper la sataniquo/gothiquo/dépressivo quoi Shocked )
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 10:22

Oui ce serait marrant de voir la relation Livio/Fille de Sopraluk = Mère Noire = Chef de Livio MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
*chaos*
Maître Suprème du Forum
*chaos*


Nombre de messages : 6495
Age : 33
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Adrian Gordon
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 10:27

Le nouveau venu qui se paye son boss,c'est un classique guerrier
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 15:40

*chaos* a écrit:
Le nouveau venu qui se paye son boss,c'est un classique guerrier

Sauf que ce ne sera pas le cas, ouf j'évite le cliché de peu ! MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
*chaos*
Maître Suprème du Forum
*chaos*


Nombre de messages : 6495
Age : 33
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Adrian Gordon
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeVen 21 Aoû - 19:14

C'est wlady qui va dompter le démon What a Face
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeSam 22 Aoû - 2:15

LA SUITE !!! lol!
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeLun 24 Aoû - 16:10

Meilleurs ennemis

Les ordres avaient été donnés, Livio devait mener l’attaque sur les arrières des fortifications ennemies afin de secourir les chevaliers retenus prisonniers par les brigands. Pour cela, il allait devoir mener ses hommes à travers des sentiers perdus au milieu des rochers, des falaises escarpées et des broussailles qui bordaient le nord des collines où s’étaient retranchés les bandits. Supposés infranchissables, les falaises qu’ils allaient devoir escalader n’allaient pas leur facilité la tâche.
C’est pourquoi Livio avait préféré prendre avec lui quarante de ses meilleurs pisteurs, soit une dizaine d’hommes supplémentaires à ce qui était prévu mais ça ne serait pas de trop et il ne doutait pas qu’ils parviendraient à s’infiltrer discrètement jusqu’à un certain point avant de devoir engager le combat. C’est à ce moment là que les choses se compliqueraient, l’ancien Svarog avait entreprit de standardiser l’équipement de ses troupes, un arc court ou long selon les compétences du pisteur, un carquois d’une quinzaine de flèches, une épée courte et quelques dagues. En guise de protections, ils ne portaient que des tuniques de cuir souple, doublés de cuir rigide sur le torse afin de garder un maximum de mobilité, brun et vert sombre afin de se fondre dans la végétation, des brassards et des genouillères de cuirs et une capuche afin de se protéger des intempéries ou bien de dissimuler leurs visages dans l’obscurité. C’était tout, au corps à corps, seule l’habilité des pisteurs les protégerait des coups ennemis, au mieux, leurs piètres armures détourneraient des attaques maladroites et faibles, mais face à un adversaire bien entraîné, seul leur rapidité et leur agilité les aideraient à survivre.

L’aube ne tarderait plus très longtemps, Livio observait ses hommes se préparer dans la cour arrière non loin des écuries, assis sur un créneau des murailles intérieures du château, il réfléchissait à la manière dont il procéderait une fois dans le camp ennemi, il allait devoir être rapide et discret. Le gros de l’armée de l’Ordre allait partir cette nuit après le couché du soleil, mais comme il lui faudrait contourner le champ de bataille sans être repéré, il avait préféré prendre beaucoup d’avance, de plus l’escalade des falaises seraient longue et laborieuse. Même si la bataille ne débuterait que le lendemain vers midi, il voulait que les chevaliers captifs soient déjà en sécurité avant que la première charge de l’armée ne soit lancée sur les remparts ennemis.
Bien que la bataille ne fût plus très loin, la plupart des chevaliers n’étaient pas encore réveillés, le gros des activités de l’Ordre ne démarraient qu’à l’aube, c’est pour cela qu’il avait choisit de préparer ses hommes très tôt le matin, pour éviter les regards des autres chevaliers.

-Heureusement que je suis très matinal, j’aurais risqué de vous rater lieutenant. Fit une voix à la droite de Livio.

Ce dernier jeta un œil vers le nouvel arrivant, tellement plongé dans ses pensées il n’avait même pas prêté attention à Bertrand qui venait d’arriver. Le commandant semblait tout à fait réveillé, déjà en côte de maille et armé, lui aussi semblait s’être préparé une longue journée.

-Et que vouliez-vous de moi mon commandant ? Demanda Livio en levant un sourcil interrogateur, depuis leur conversation la nuit précédente, un certain respect, et même de la courtoisie avait commencé à s’installer dans leur rapports, au moins ils cessaient de s’envoyer injures et sarcasmes à la tête.

-Apporter quelques modifications à vos ordres de missions. Expliqua Bertrand avec un sourire étrange se dessinant sur ses lèvres, le jeune lorrain se laissa lourdement tomber sur le créneau à côté de Livio, regardant ses chausses avec une curieuse expression. Il se trouve qu’un sous-officier a fait remarquer que vos chances de succès étaient limitées, il doute qu’une trentaine d’hommes puissent réussir à sauver nos prisonniers et à se replier sans qu’ils ne subissent des pertes trop importantes. Vous et vos hommes serez très exposés, malgré la surprise et la confusion que vous risquez de provoquer, vous serez au cœur des troupes ennemies. C’est pourquoi ce jeune officier a proposé à ce qu’il vous suive avec une cinquantaine d’hommes et intervienne lorsque vous aurez besoin de fuir afin de couvrir votre retraite et celle des prisonniers.

Livio examina avec soin l’expression de Bertrand qui n’avait pas un seul instant osé le regarder dans les yeux, que pouvait-il bien vouloir cacher ? Puis il réalisé que ce qu’il voyait, c’était de la gêne, de l’embarras.

-Commandant…qui est ce sous-officier ? Demanda Livio soupçonnant soudain que la réponse ne lui plairait pas.

-Il faut savoir qu’il s’est proposé sans même savoir qui allait commander cette opération, il faut une certaine noblesse et dévotion envers l’esprit de l’Ordre, la camaraderie, l’entraide et…Poursuivit Bertrand avec un sourire crispé.

-Qui ?! L’interrompît Livio.


-Je refuse ! Explosa le sergent Karl Skapty en lançant un regard meurtrier à Livio. C’est inutile d’insister je ne mènerais pas mes hommes à l’abattoir pour protéger cet hérétique !

-Sergent ! Je vous rappel que vous parlez d’un de vos supérieurs ! Le réprimanda Bertrand qui s’était interposé entre les deux hommes lorsqu’il les avait mené tous deux dans une salle de réunion afin de leur expliquer la situation

-Mais non laissez le, commandant. Répliqua Livio d’un ton doucereux. Pour une fois je suis d’accord avec cet imbécile incompétent et intolérant, s’il ne veut pas accomplir son devoir, libre à lui de passer en coure martial pour insubordination et manquement au devoir. Je ne souhaite pas de l’avoir dans mes pattes, il faut une certaine subtilité pour accomplir la mission que vous voulez lui attribuer, qualité qui lui est clairement inconnue.

-Toi fils de putain, hérétique, je te défends de me juger ! Hurla Skapty en s’avançant d’un pas, toujours séparé de Livio par le commandant qui se dressait entre eux comme un roc prit entre deux marées.

-Assez ! Rugît Bertrand, sa voix puissante résonnant dans la pièce, réduisant au silence ces deux ennemis naturels. Sergent, je vous rappel que c’est vous qui avez eu l’idée d’accompagner le lieutenant Daleva et ses hommes au combat.

-Mais j’ignorais qu’il s’agissait de lui ! Protesta Skapty en montrant Livio du doigt comme s’il s’agissait d’une chose répugnante.

-Votre sollicitude me touche sergent. Ironisa Livio avec mépris en esquissant un sourire mesquin. S’il s’agissait d’un tout autre homme, vous auriez sauté sur l’occasion pour briller de votre grande noblesse, mais comme c’est moi qui mène cette mission vous préférez condamner mes hommes à aller au massacre plutôt que de risquer à collaborer avec un maléfique hérétique qui n’a risqué sa vie pour l’Ordre qu’au moins une bonne centaine de fois. Et puis, que les prisonniers risquent de périr également parce que vous auriez refusé de partir au combat avec moi, cela ne semble pas vous émouvoir car sinon ça voudrait dire devoir marcher au côté de l’hérétique que je suis.

Le danois sembla d’un coup revenir sur son refus, apparemment, il n’avait pas réfléchît au fait que Livio n’était pas la seule vie en jeux ici, que des centaines d’autres étaient sur la balance.

-Sergent, je suis désolé mais Daleva a raison. Trancha Bertrand. Je me fiche que vous vous haïssiez, cela n’a rien à voir dans l’affaire qui nous préoccupe, ce qui nous intéresse c’est la vie de nos hommes retenus captifs. Seriez-vous prêts à les condamner parce que vous refusez d’être placé sous les ordres de Daleva ?

-Non commandant. Céda Skapty, ces deux mots semblèrent lui provoquer d’incroyables souffrances. Mais…

-Et vous Daleva ? Poursuivît De Lorraine, se tournant vers l’intéressé. Vous abandonneriez vous hommes parce que l’un de vos subordonnés ne vous porte pas dans son cœur ? Dois-je vous rappeler la petite conversation que nous avons eue l’autre soir, ce que vous m’aviez confié, ce que vous avez juré sur votre honneur ?

Livio grimaça à l’évocation de cette discussion, il ne voulait pas qu’un seul chevalier de l’Ordre ne soit mit au courant, ce qu’il avait confié ce soir là n’appartenait qu’à lui, c’était sa dignité qui était en jeux. Bien qu’il n’y ait rien eu de honteux, il ne voulait pas que ça se sache.

-Non Commandant. Soupira Livio en le foudroyant du regard, ainsi que Skapty.

-Soit, je vais prendre cela comme une promesse messieurs. Conclut Bertrand, posant ses mains sur les épaules des deux hommes. La promesse que vous avez tous deux jurés de collaborer au mieux, que vous laisserez vos différends de côtés, afin que votre mission soit une réussite. Je ne veux pas attendre la moindre rumeur d’altercation, le moindre murmure selon lequel vous auriez mit en péril la vie de vos hommes ou celles des prisonniers parce que vous ne pouvez pas vous supporter. Et bien sûr, pas la moindre rixe entre vous deux, ni même la moindre insulte…me suis-je bien faire comprendre ?

Livio et Karl se lancèrent tout deux le même regard noir, meurtrier et haineux. Mais sentant les mains de Bertrand se crisper douloureusement sur leurs épaules, ils finirent tous deux par acquiescer.

-Fort bien mes amis, je vous laisse donc tous deux poursuivre les préparatifs. Fit Bertrand en les regardant avec sévérité. Skapty, vous êtes sous les ordres de Daleva, si j’apprends que vous avez refusez de suivre ses ordres…Quant à vous Daleva, si j’apprends que vous avez abusez de votre autorité sur Skapty ou par vos ordre lui ayez fait prendre des risques inutiles…Tous deux passerez en coure martial.

Sur ce, Bertrand les relâcha et s’écarta d’eux en les regardant attentivement. Prenant une grande inspiration, Livio soupira bruyamment puis observa Skapty d’un air neutre.

-Sergent, préparez cinquante hommes fiables, et si possibles qui ne tenteront pas de me planter un couteau dans le dos à la première occasion. Ajouta Livio avec un sourire sarcastique.

-Daleva…Siffla Bertrand, l’avertissant d’un regard mauvais.

-Pardon commandant…Légèrement équipé, il va falloir grimper haut et vite pour prendre l’ennemi à revers et surtout discrètement. Pas d’armures lourdes et d’armes trop encombrantes, il faudra tenir toute l’ascension et être prêt à aller au combat. Je les veux tous rassemblés devant les écuries dans une demi heure, prêts à partir au pas de course, c’est une longue journée qui nous attend. Pour le reste, adressez vous à une brute du nom de Harper, le sergent Harold Harper, se trouvant auprès de mes hommes, il vous expliquera le reste.

Voyant qu’il n’avait pas d’autres directives, Skapty salua Bertrand et quitta la pièce, négligeant de saluer Livio bien entendu.

-Vous voyez, il vous aime déjà ! S’exclama De Lorraine avec un sourire narquois.
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeLun 24 Aoû - 18:23

Super, veux la suite MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:25

Les pisteurs de l’Ordre

Livio bondît avec souplesse au-dessus d’un tronc d’arbre, rapidement suivit par ses propres hommes, ses pisteurs. Quelques mètres plus loin, Karl Skapty escalada à son tour l’obstacle, guidant ses troupes à la traine. Qu’il le veuille ou non, Livio devait le reconnaitre, le danois encaissait sans broncher la difficile épreuve qu’il lui imposait, le sergent avait rassemblé ses hommes dans les délais et à présent parvenait tant bien que mal à les suivre.
Ils progressaient à bonne allure à travers la forêt, dans les buissons, les pistes escarpées et les vastes monticules boueux et parsemés de feuilles mortes. Ils contournaient largement le futur champ de bataille, au pas de course, poussant les hommes de Skapty dans leurs derniers retranchements, Livio entraînait ainsi ses pisteurs depuis presque deux mois, eux, portant des tenues très légères, pouvaient encore tenir ce rythme quelques heures, mais les troupes régulières de l’Ordre n’allaient pas tarder à ne plus pouvoir poser un pied devant l’autre.
Tournant la tête vers Patrick qui le talonnait, Livio décida de se montrer miséricordieux.

-Accordons une pause à ces pauvres bougres avant que leurs suffocations n’alertent tous les bandits de la région de notre présence. S’exclama t-il en souriant.

Acquiesçant en riant, le jeune irlandais leva le poing au-dessus de sa tête, aussitôt, tous les pisteurs stoppèrent leur course et s’accroupirent, craignant que l’ennemi ne soit pas loin. Derrière eux, les chevaliers de Skapty les regardèrent avec étonnement puis les imitèrent sans trop comprendre ce qu’il se passait.

-Fait passer le mot, on se repose une heure et ensuite on repart au pas, nous ne sommes plus très loin de l’ennemi. Murmura Livio. Je pense que nous sommes à pas plus de deux heures des collines sur leur gauche, encore trois heures et nous sommes arrivés. Dit aux hommes de rester disperser, je ne veux pas qu’ils se rassemblent en trop grand groupes et qu’ils se mettent à brailler, surtout ceux de Skapty, et par pitié dit à ce gros ahurit de rester où il est, je n’en peux plus de ses regards…s’il veut m’effrayer il ferait mieux de trouver autre chose. Et envoi six hommes en éclaireurs sur nos flancs et en avant, je ne veux pas de mauvaise surprise.

Patrick le salua d’un regard narquois puis s’éloigna en silence, le dos courbé. Lentement, Livio se positionna confortablement au pied d’un arbre, entre deux buissons qui lui fournissaient une bonne couverture. Autour de lui, ses quarante pisteurs l’imitèrent, s’installant aussi confortablement et aussi discrètement que possible, certains se rapprochèrent afin d’échanger quelques paroles tandis que Patrick faisait le tour des troupes afin de faire passer les consignes. Puis, il arriva auprès du danois à quelques dizaines de mètres de là, ce dernier ne semblait pas très à l’aise dans ces sombres bois et aussi vulnérable qu’un nageur blessé au milieu d’un groupe de requins affamés, il n’avait aucun talent pour se montrer discret, cependant il ne doutait pas que sa bande de bagarreurs et lui feraient un beau bordel dans le camp ennemi lorsqu’ils devraient se replier.
Soudain, la pire chose se produisît, Patrick montra Livio du doigt et glissa quelques mots silencieux dans l’oreille de Skapty qui sembla fort mécontent et se dirigea vers lui, progressant à travers les broussailles aussi silencieusement qu’un taureau qui charge.

-Vous vouliez me parler…lieutenant ? Demanda t-il aussi poliment que possible, bien que le mot « lieutenant » ait sonné à ses oreilles comme une insulte aussi agréable à entendre que s’il venait de traiter tous ses ancêtres de bâtards galeux consanguins, pédophiles et arriérés.

-Patrick…soit maudit…Grogna Livio en secouant la tête. Non sergent, je ne vous ai pas mandé, mais puisque vous êtes là, restez et essayez de ne pas faire plus de bruit que vous n’en avez déjà fait si c’est possible…à moins que vous ne souhaitiez à tout prix signaler notre présence à l’ennemi, remarquez ça ne vous changerez pas beaucoup de vos habitudes que de faire foirer une mission…

Le visage du danois vira au rouge, grimaçant en étirant ses lèvres, révélant ses dents comme s’il s’apprêtait à mordre. Mais au lieu de répliquer, le sergent se mordit la lèvre inférieur et détourna les yeux et s’assît juste à côté de Livio non sans le foudroyer du regard pendant d’interminables secondes.

-Veuillez m’excuser sergent. Soupira le lieutenant en levant les yeux au ciel, en ayant assez de se faire dévisager ainsi, mais constatant que son subordonné ne cessait de le regarder ainsi, il fut contraint de poursuivre ses excuses. Sincèrement, je regrette…vous n’avez jamais fait échouer une mission…du moins pas à vous seul et jamais volontairement.

Skapty leva un sourcil et grimaça comme s’il sentait une odeur répugnante, apparemment les excuses de Livio n’étaient pas à son goût, mais estimant que ce serait le mieux qu’il aurait, il détourna les yeux, contemplant la forêt avec intérêt. L’épais voile de branchages et de feuillages plongeaient les bois dans une semi-obscurité, le terrain était très inégal à tel point qu’il fallait progresser avec prudence pour ne pas tomber dans une brutale dépression et s’échouer dans un des nombreux marécages qui s’étendaient au sud de la région. Cependant, malgré cet aspect menaçant, il y régnait une certaine tranquillité, l’on entendait le chant des oiseaux qui d’ici quelques semaines partiraient vers des régions plus chaudes. Au nord, l’on entendait le clapotis de l’eau, une petite rivière devait couler non loin d’eux.

-C’est tranquille n’est-ce pas ? Avança Livio avec hésitation, tentant de rompre le silence pesant. Mais Skapty ne lui répondît que d’un regard méprisant. Tant pis…

Puis, arrivant en courant, un des éclaireurs se rua vers Livio, le regard affolé. Aussitôt, ce dernier se redressa d’un bond.

-Mon lieutenant ! S’exclama à mi-voix le pisteur. A même pas cinq minutes d’ici au nord-est ! Une centaine d’ennemis qui campent entre les arbres, ils ont installé une petite barricade tout autour d’eux ! Ils nous bloquent le passage !

-Tu t’es fais repérer ? Demanda Livio, sentant que la situation devenait grave.

-Non ! J’ai détalé aussi discrètement que possible dès que j’ai prélevé autant d’informations que possible, je ne crois pas avoir été repéré.

-Bien. Murmura Livio, la détermination lui donnant des ailes. Rassemble les hommes, nous devons neutraliser ces ennemis. On attend le rapport des autres éclaireurs, puis on passe à l’attaque.

- Que comptez-vous faire ? Demanda Skapty, semblant jauger l’ancien Svarog en qui il avait trouvé son pire ennemi.

-Ce pour quoi j’ai entraîné mes hommes.


Livio observait le campement ennemi, l’éclaireur avait dit vrai, il avait compté une centaine d’ennemie, retranché dans une petite clairière qu’ils avaient fermé par une barricade, bien que ce mot soit un peu surfait, il ne s’agissait tout au plus qu’un rempart de terre d’un mètre de haut.

-Alors Svarog, vous attendez qu’ils meurent de vieillesse où bien vous allez finir par lancer l’assaut ? Demanda Karl Skapty derrière lui.

-J’observe sergent. Marmonna Daleva en soupirant, dissimulé derrière un arbre à seulement dix mètre de la clairière.

Quelques minutes plus tôt, il avait dispersé ses hommes, encerclant la clairière et ses occupants qui ne se doutaient de rien. Six sentinelles cachées dans les bois avaient été débusquées et éliminées dans le plus grand silence, restait encore le plus gros du travail : exterminé tous ces brigands sans que le gros des forces à quelques kilomètres au sud-est n’ait vent de la bataille.

-Vu la fosse d’aisance qu’ils ont creusé à l’extrémité du camp, ça fait un moment qu’ils sont là, apparemment ils redoutaient que l’on tente des les prendre à revers…Ils se sont bien préparés ces salopards. Pensa Livio à haute voix. Ca ne m’étonnerait pas qu’ils aient encore une ou deux autres compagnies dispersées dans la région…c’est problématique. Patrick, au pied !

A peine eu-t-il parlé que le jeune homme était à ses côtés, visiblement irrité de se faire appeler comme un chien mais prompt à répondre malgré tout.

-Va prévenir De Lorraine que d’autres groupes de brigands peuvent être dispersés dans les alentours du champ de bataille, qu’il soit prudent, nous nous chargeons de celui-ci aujourd’hui et demain matin peu avant l’aube nous irons sauver les otages. Et transmet lui mes vœux de réussites.

-Bien sûr mon bon maître, j’y cours monseigneur ! S’exclama le jeune irlandais avec sarcasme. J’adore crapahuter pendant des heures dans la forêt pour au final être renvoyé en arrière avec des centaines de bandits grouillant autour de moi, risquant ma peau tout seul…

-Il y a peut être des centaines de brigands dans cette forêt qui sont prêt à t’égorger si ils te trouvent mais il y a un assassin ici présent qui te pèlera la gueule comme un orange volontiers si tu ne te dépêches pas… Le menaça Livio avec un regard noir.

Au lieu d’être effrayé, l’adolescent ricana et s’éloigna le dos courbé, ses pas ne produisant pas le moindre bruit sur le sol pourtant parsemé de feuilles mortes et de bois craquants.
Livio se tourna à nouveau vers le camp ennemi, il avait dispersé ses quarante pisteurs à chaque points cardinaux par groupe de dix, chacun accompagné de dix hommes de Skapty, sauf son propre groupe qui en comptait vingt. Ainsi, lorsque l’assaut serait donné, ce serait trois groupes de vingt hommes et un de trente qui chargeraient de tous les côtés, Livio espérait que le chaos serait suffisant pour leur octroyer une victoire rapide et sans trop de pertes.
Les bandits semblaient être sur le qui-vive, bien que peu d’entre eux ne montaient la garde, tout au plus une dizaine tout autour du camp, les autres dispersés en petits groupes ne se comportaient pas comme des guerriers au repos, brayant, jouant et mangeant autour de feux de camps. La discipline semblait assez stricte dans ce camp, aucun feu pour ne pas être repérés, quelques bandits particulièrement imposants circulant afin de régler n’importe quel problème ou conflit rapidement et chaque homme gardait au moins une arme à portée de main.

-Il faudra faire dans la vitesse et l’efficacité. Marmonna Livio à Skapty qui semblait avoir plus ou moins oublié son hostilité au moins le temps où ils devaient restés discrets si près de l’ennemi, chose que le Svarog appréciait. Harper, dit aux hommes de se tenir prêts.

Livio s’était adressé à un individu particulièrement grand, pas loin de deux mètres, le sergent Harold Harper était un suédois d’une trentaine d’années, la peau bronzées et le visage marqué par deux longues cicatrices sur sa joue droite, l’une d’elle traversant son œil qui s’en était miraculeusement sorti indemne. Harper avait passé des mois au sein de l’Ordre sans y trouver sa place, ayant eu son grade grâce à son ancienneté, il n’avait sut s’imposer parmi ces soldats qui prônaient par-dessus tout le combat au corps à corps, privilégiant l’infanterie lourde ainsi que la cavalerie. Bien que costaud, le sergent n’était pas à l’aise dans une armure, et préféré largement son arc long gallois où au pire une épée courte plutôt que les lances et les épées trop lourdes. Il avait songé à quitter l’Ordre avant que Livio ne le découvre, et cela aurait été une cruelle perte…

-Bien lieutenant, ils attendent ton ordre…Grogna t-il d’une voix extrêmement grave. Les autres nous imiteront lorsque l’on commencera la fête.

L’ancien Svarog sentît l’excitation monter en lui, c’était la première fois que ses hommes allaient opérer sur un véritable champ de bataille, jusque là ils s’étaient contentés d’entraînements où bien de petites escarmouches contre des ennemies désorganisés et en infériorité numérique, lorsqu’ils traquaient les petites bandes de brigands. Mais là, c’était un ennemi paré au combat qui les attendait, ils devaient les mettre en pièces afin de prouver à l’Ordre qu’une bataille ne se gagnait pas forcément à force de charges brutales à dos de cheval où de boucheries sanglantes de corps d’infanterie s’affrontant dans la poussière du champ de bataille.

-Archers, prêts ? Murmura t-il.

Aussitôt, Harper et neuf pisteurs brandirent leurs arcs, toujours dissimilés dans l’ombre de la forêt et les broussailles. Derrière eux, les hommes de Skapty les observaient avec intérêt.

-Eliminez d’abord les sentinelles, choisissez bien vos cibles. Recommanda Harper, sa voix semblable à un grognement d’ours.

-Feu ! Cria Livio.

Son cri fut effacé par le sifflement des flèches qui fendirent l’air, une sentinelle à une dizaine de mètres de là avait entendu le cri du Svarog mais fut aussitôt foudroyé, une flèche en plein cœur. Son corps s’effondra tandis que d’autres brigands étaient fauchés par les tirs des pisteurs de Livio, alors que les premiers ennemis réalisaient ce qu’il se passait, d’autres flèches vinrent éliminer les sentinelles autour du camp. Les trois autres groupes de Livio avaient ouvert le feu.

-Tirez à volonté ! S’exclama Livio, s’époumonant de toute ses forces afin d’être entendu même de ses hommes situés à l’autre bout du camp.

La panique s’installa dans le camp ennemi, les brigands se faisaient tailler en pièce sans pouvoir combattre, les corps tombaient à terre criblés de flèches, renversant les tentes d’où sortaient d’autres hommes encore tandis que les quarante pisteurs de Livio vidaient leurs carquois à la vitesse de l’éclair. Le Svarog les avait entraînés à viser et à tirer le plus vite possible, allant chercher dans les rangs des archers de l’Ordre ceux qui conviendraient à ses attentes, ceux qui pourraient également se montrer discret et capables de survivre seuls en environnement hostile.
En mois de deux minutes, Livio estima qu’une trentaine de brigands avaient été abattus et une vingtaine étaient trop blessés pour combattre, mais il avait remarqué que l’ennemi était plus nombreux que d’après ses premières estimations, d’autres sortant des tentes et d’une petite construction de bois au centre du camp d’où ils sortaient par dizaines, apparemment ils y avaient creusés un réfectoire où d’autres brigands se reposaient. Au milieu de ce chaos, un homme de plus de deux mètres et extrêmement large, arborant une barbe épaisse, rappelant fortement Wladyslaw à Livio, lançait des ordres autour de lui, restaurant la discipline parmi les brigands, les incitant à se mettre à l’abri et à s’équiper de boucliers et de leurs épées. Lui-même se protégeait derrière un bouclier qui était en fait une petite table donc il avait cassé les pieds et tenait dans sa main droite une lance en fer dont on se sert pour combattre les ours…sauf que la plupart des hommes devaient user de leurs deux mains pour la manier.

-Lieutenant, je te signal qu’on a plus beaucoup de flèches ! Signala Harper en visant un brigand situé au milieu du camp, le malheureux fut frappé en plein front une seconde après que le suédois ait décidé qu’il allait être sa prochaine victime.

-D’accord, Skapty, à vous de jouer ! Déclara Livio en fronçant les sourcils, il n’appréciait pas de devoir avoir recourt aux hommes du danois mais il préférait mettre toutes les chances de son côté.

-Soldats! Montrons à ces forestiers comment se battent les vrais chevaliers de l’Ordre ! Hurla le sergent en se redressant d’un bond comme s’il n’en pouvait plus d’attendre, brandissant arme et bouclier au-dessus de sa tête. Chargez !

Skapty hurla comme un dément et se précipita en avant tandis que derrière lui les vingt chevaliers brandissaient leurs armes à leurs tours et s’élancèrent dans la clairière, bondissant au-dessus du talus qui entourait le camp ennemi et allant chercher au corps à corps. Voyant leur officier se lancer dans la bataille, les autres chevaliers dispersés autour du camp avec les pisteurs l’imitèrent et rejoignirent le combat, semant encore plus de chaos dans les rangs ennemis attaqués de toutes parts.

-Deux hommes restent ici, aucun ennemi ne doit s’échapper ! Ordonna Livio à ses pisteurs. A vous lames et allons montrer à ce danois arrogant qu’il n’est pas le seul à savoir se battre ! En avant !

Livio et ses pisteurs se ruèrent à leur tour dans la bataille, courant vers le camp au sol rendu boueux par le sang des corps gisant à terre.
Revenir en haut Aller en bas
Delpherion
Maître Suprème du Forum
Delpherion


Nombre de messages : 6057
Age : 34
Localisation : Dans ma bubulle !
Date d'inscription : 01/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Athanasios de Rhodes
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:44

Waaaah, Rôdeurs de l'Ithilien Razz
mais en dix fois mieux !

moi qui me demandais ce que tu faisais... geek
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:47

Delpherion a écrit:
Waaaah, Rôdeurs de l'Ithilien Razz
mais en dix fois mieux !

Attends, c'est mon Daleva d'à moi non mais ho ! Il fait ce qu'il y a de mieux. nice

MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
Delpherion
Maître Suprème du Forum
Delpherion


Nombre de messages : 6057
Age : 34
Localisation : Dans ma bubulle !
Date d'inscription : 01/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Athanasios de Rhodes
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:54

tant que c'est aussi agréable à lire.... pig
me demande si ton Livio sortira un jour notre fameux " FORTES IN FIDE "....... geek


moi qui pensais faire un détachement semblable au tien, dans ma Compagnie......
c'est mourru MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
Le-Nain
Grand Correcteur
Le-Nain


Nombre de messages : 4204
Age : 30
Localisation : Euh... très loin de ma terre natale...
Date d'inscription : 04/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Karl Skapty
Grade: Sergent
Statut: Au repos

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 10 Sep - 8:36

Ca donne du moral de te lire Squall avant d'aller en cours MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 17 Sep - 1:50

L’Armée Tiberiènne

La bataille était déjà presque finie, les bandits étaient complètement désorganisés par la charge des chevaliers et lorsque Livio et ses pisteurs arrivèrent à leur tour au corps à corps, la plupart des ennemis commençaient d’hors et déjà à jeter les armes. En combat singulier, les pisteurs ne valaient pas grand-chose par rapport aux chevaliers de l’Ordre, mieux équipés et plus habitués à combattre en première ligne, chose que Livio avait apprit à ses hommes à éviter le plus possible. Néanmoins, ils s’avéraient tout de même efficace car les brigands n’étaient plus très nombreux et cernés de toutes parts.
Très bientôt, ils se rendraient tous.
Fondant entre ses hommes pour se jeter au milieu de la mêlée, Livio empoigna son sabre et trancha net le bras droit d’un brigand qui s’apprêtait à frapper un chevalier dans le dos à grand coup de glaive. Ne s’arrêtant qu’un instant, il repartit aussitôt, bondissant entre les combattants, abattant les hommes les un après les autres, frappant sans même regarder, se fiant à son entraînement, son instinct et à ses mains expertes. Il n’avait cessé de tenter d’améliorer ses compétences, et même s’il semblait avoir atteint ses limites, Livio était sûr d’une chose : il était très probablement l’un des meilleurs bretteurs de l’Ordre, sinon Le meilleur. Du coin de l’œil il aperçut un mouvement fugace mais ce fut suffisant pour lui, plongeant à genoux au sol tout en se retournant, il passa sous l’attaque en estoc d’un ennemi qui l’aurait décapité, puis d’un large mouvement de bras, il sectionna les deux jambes de l’individu juste au dessus des genoux. Il ne regarda pas le corps mutilé retomber pathétiquement dans la boue ni ne s’appesantie sur le sort du misérable qui hurla d’une voix stridente, mais se rua sur un autre ennemi qui à son tour subit un sort comparable.
Le Svarog laissait ses bras et ses jambes le mener, jetant des regards tout autour de lui, parant chaque attaque pour lancer immédiatement une riposte mettant hors d’état de nuire chaque homme s’en prenant à lui. Alors qu’un nouveau corps retombait aux pieds du lieutenant, un chevalier et un pisteur vinrent eux aussi s’effondrer non loin de là, sauf qu’ils avaient volés dans les airs sur au moins cinq mètres avant de toucher le sol, passablement sonnés.
Livio repéra le responsable, l’énorme officier qu’il avait remarqué quelques minutes plus tôt, se battant avec acharnement munis de sa « table-bouclier » et de sa lance de chasse. Il faisait de grand mouvements dans les airs, tenant à distance cinq chevaliers, dont le sergent Karl Skapty qui enrageait de ne pas trouver d’ouverture afin d’aller tâter ce gros gibier de plus près. L’énorme bandit se déchainait, pourfendant l’air de toutes parts, acculés contre le baraquement central tandis que ses adversaires se rapprochaient de lui.
Soudain, un ennemi se rua dans le dos de Skapty qui eu tout juste le temps de sentir sa présence, sans quoi il aurait été décapité par son attaque fulgurante, en se jetant sur le côté. Mais cette distraction permît au colosse de tenter sa chance, et d’un revers de main envoya valser sa table sur deux chevaliers qui s’étaient tournés vers le nouvel attaquant. Les deux autres chevaliers encore valides se précipitèrent sur le brigand, mais ce dernier esquiva leur attaque avec une vitesse surprenante de la part d’un homme aussi gras et les balaya, les envoyant voler dans les airs pour retomber dans la boue le souffle coupé.
Skapty quant à lui venait de trancher la gorge de son adversaire lorsque le colosse se tourna vers lui, d’un coup, le danois sembla se sentir trop vulnérable à son goût et eu un moment d’hésitation dont profita son ennemi. L’énorme bandit le frappa de plein fouet avec la hampe de sa lance en plein dans le ventre, le projetant à terre et s’apprêtant à l’embrocher comme un porc que l’on veut faire rôtir avec son arme.

-Hé merde, je vais encore devoir lui sauver la peau ! Jura Livio, faisant référence au jour où il avait empêché une Ombre de lui trancher la gorge après l’avoir assommé, malheureusement, il était le seul à connaître ce fait.

Livio se précipita dans le dos du brigand et abattit son sabre de haut en bas, mais il constata avec stupeur que non seulement ce dernier portait une épaisse cotte de maille mais qu’il avait la peau aussi dur que du cuir de sanglier. Sa lame pourtant extraordinairement acérée ne fit que déchirer sa tunique, faisant sauter quelques maillons de sa cotte de maille et n’infligeant qu’une blessure douloureuse mais superficielle.

-Hé ! Rugît le brigand en se retournant l’air furieux. Dégage petit, attends ton tour ! Barca s’occupera de toi après !

Le dénommé Barca abattît son poing comme un marteau vers Livio qui s’écarta juste à temps, mais aussitôt, l’énorme bandit lui envoya un violent coup de pied dans le ventre, faisant preuve de son agilité. Livio fut soulevé du sol et lâcha son arme avant de retomber durement sur le dos, ayant fait un tour complet sur lui-même dans les airs, ce qui fit éclater de rire Barca.

-Allez ma jolie, maintenant, dit bonne nuit ! Ricana-t-il en soulevant un de ses énormes pieds juste au-dessus de la tête de Livio.

Le Svarog crut que sa dernière heure était venue mais brusquement, le brigand se raidît en écarquillant les yeux et hurla comme un dément, profitant de ce geste inattendu, Livio roula sur le sol et s’empara de son sabre avant de se relever. Barca était tombé à genoux et grimaçait, en proie manifestement à une grande douleur, Livio ne chercha pas à comprendre et d’un bond se lança sur lui tout en abattant son sabre, faisant voler sa tête dans les airs. Le reste de son corps retomba au sol dans un grand bruit, soulevant de la poussière tout autour d’eux.
Reprenant sa respiration, Livio réalisa que tout était devenu calme autour de lui, hormis les gémissements des blessés, même s’il n’y voyait pas grand-chose à plus de deux mètres autour de lui à cause de la poussière qui volait encore, il sut que le combat était terminé. Puis, de grands éclats de rires se firent entendre juste devant lui. Apparaissant au milieu de la fumée, Karle Skapty s’avança, réprimant difficilement son hilarité, il tenait dans sa main droite un glaive qui avait dut appartenir à un ennemi, ayant apparemment perdu son arme dans la bataille et dans l’autre main ce qui restait de la lance de Barca.

-Je la lui ai fourrée dans le cul à ce salaud. Déclara-t-il fièrement en montrant le morceau de bois pas plus long d’un mètre à présent. Ca a dut faire sacrément mal.

Livio se surprît à glousser, mais subitement, les deux hommes réalisèrent qu’ils riaient ensemble, aussitôt le visage de Skapty se figea en une expression de dégout, expression que Livio imita à son tour.

-Si j’avais sut que ça vous sauverait la vie j’aurais attendu quelques secondes avant d’en finir avec lui. Marmonna-t-il en détournant les yeux.

-Quant à moi la prochaine fois que j’aurais l’occasion de sauver vos fesses sergent je m’abstiendrais. Répliqua t-il. J’ai connut des chiens galleux moins ingrats que vous.

Skapty renifla avec mépris avant de se retourner pour récupérer son bouclier et ses armes, plantées dans le dos d’un cadavre de brigand non loin de là. La poussière fut soufflée par une brusque bourrasque et Livio put constater l’étendue du carnage. Le combat n’avait duré pas plus de cinq minutes mais le nombre de corps au sol était impressionnant, plus une tente ne tenait debout, lui permettant d’apprécier le camp dans son ampleur. Il estima que ses hommes et lui avaient tués au moins deux cent hommes et que cinquante autres blessés attendaient soit d’être mit à morts soit d’être fait prisonniers. Une vingtaine d’autres attendaient à genoux, entourés de chevaliers et de pisteurs, ceux-là s’étaient rendus lorsque l’issue du combat avait été évidente. Livio était sceptique, ce camp ne pouvait pas abriter plus de cent cinquante hommes, il y avait deux fois trop de monde ici.
Puis, il réalisa que le nombre de chevaliers était bien trop important, ils étaient partis à quatre-vingt dix et voila qu’ils étaient près de deux cent, il était tellement occupé à regardé les morts qu’il n’avait pas regardé les hommes encore debout autour de lui. Une centaine d’hommes en armes circulaient en compagnie de ses troupes, tous étaient bien équipés et arboraient un blason étranger sur leur tabard.
Un homme de bonne taille portant un insigne d’officier sur le devant de son tabard s’avança vers lui et retira son homme. Roux, mesurant une bonne tête de plus que le Svarog, il semblait être de son âge bien que présentant moins de signes de vieillesse prématurée comme Livio, ses cheveux étant toujours épais et tombant sur sa nuque en cascade. Il avait le visage avenant et une expression sympathique.

-Vos gars m’ont dit que vous étiez le responsable de cette compagnie, lieutenant Daleva c’est ça ? Demanda-t-il d’une voix musicale, Livio y décelant un léger accent caractéristique des personnes de haute naissance. Je suis le capitaine Antoine d’Echin, nous sommes les Glaives de bronze. Veuillez m’excuser mais je ne reconnais pas votre compagnie, je vous ai prit au départ pour les Ranger de Friedrich mais je sais que ce bougre ne laisserait jamais ses hommes entre les mains d’un subordonné pour une telle mission, de plus vous êtes bien trop à l’ouest par rapport à l’objectif qui lui a été assigné. Quoi qu’il en soit je crois que vous vous êtes égarés lieutenant, j’étais sensé balayer cet avant-poste ainsi que quelques cachettes à l’est d’ici et personne ne m’a signalé qu’une autre compagnie serait de la partie, non pas que j’ai été mécontent de vous voir, ces bâtards étaient sacrément nombreux.

-Mais…Je suis désolé capitaine mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler. S’excusa Livio après un moment d’hésitation, tout ce que cet homme tentait de lui expliquer n’avait aucun sens pour lui. Vous dîtes être la compagnie des Glaives de bronze ? Je n’en ai jamais entendu parler…

-Ce sont des hommes de l’Armée Tiberiènne. Annonça le sergent Harper qui arrivait en tenant fièrement son arc long posé sur son épaule. Une armée de mercenaires libres, une confédération rassemblant des dizaines de compagnies mercenaires travaillant pour les seigneurs n’ayant pas les moyens d’entretenir de grandes armées et afin de rivaliser avec les princes les plus puissants. Ils ne sont pas encore très répandus au-delà des Balkans mais l’on les emplois beaucoup en Ibérie, en France et en Germanie. C’est pourquoi notre cher lieutenant qui a passé ces quinze dernières années en Hongrie et en terres impériales orientales n’en a que peu entendu parler. Mais c’est tout à son honneur de ne pas connaître une telle bande de maraudeurs, de voleurs et de feignasses passants leurs journées à garder des caravanes et à boire dans les tavernes.

Un sourire indulgent se dessina sur le visage d’Antoine d’Echin qui salua Harper d’un hochement de tête.

-Il est vrai que certains capitaines ne donnent guère de quoi être fier d’être dans notre Armée, mais croyez moi, d’autres sont du même cran que n’importe quel bon général. Dit-il avec une pointe de regret. Et croyez-moi que chez les Glaives de Bronze, on ne ménage pas nos efforts comme vous avez put le constater.

-Ces gars se sont battus comme des lions alors que tu étais occupé avec le gros officier. Expliqua Harper en indiquant les mercenaires qui étaient occupés à fouiller le camp et à rassembler prisonniers et blessés à une extrémité tandis que les chevaliers et pisteurs les observaient avec méfiance. Ils ont surgît de la forêt et ont balayé l’ennemi en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Livio observa les hommes un instant, leurs tabards représentant deux glaives croisés sur un fond de bronze. Ils semblaient êtres de rudes combattants bien organisés, mais il restait des explications à demander mais aussi à fournir.

-Je commande une petite compagnie de pisteurs, nous faisons partis de l’Ordre des Chevaliers Divins. Déclara Livio, éprouvant une certaine fierté à parler des pisteurs comme de ses hommes à lui. Quant aux autres ce sont des renforts de l’Ordre, nous avions pour mission de prendre à revers des fortifications ennemies au nord ouest d’ici, mais en chemin nous avons trouvé ce camp et n’avions eu d’autre choix que de les attaquer.

-Je vois, j’ai entendu parler de vous, notre employeur parle de vous de manière peu élogieuse. Ricana Antoine en se frottant le menton sur lequel poussait une barbe de trois jours. Raymond V, comte de Toulouse et de Rouergue, nous a engagés afin de chasser les bandits de ces terres, il nous a dit que non loin de là un ordre de chevaliers lui disputait la mainmise sur ces terres qu’il considère lui revenant de droit. Autrefois se trouvait ici un petit duché dont les seigneurs ont trouvé la mort en Terre Sainte, sans héritier, et notre bon roi Louis VII est bien trop occupé à tenter de calmer ses vassaux pour se soucier de qui aura ces terres. Hé oui, voyez vous, non seulement en étant mercenaire on garde des caravanes mais on a vite fait de comprendre que la guerre n’est autre que l’ultime argument des seigneurs. Raymond pacifie la région et le roi la lui cède en échange de quelques impôts, quant aux habitants, ils seront soit les esclaves des bandits soit les serfs des seigneurs.

-Sans doute, voilà qui explique les efforts des brigands dans la région, ils sont prit entre deux armées, nous au sud et l’Armée Tiberiènne au nord. Pensa-t-il à haute voix. Maintenant que j’y pense, je crois avoir entendu parler de vous, la rumeur dit qu’il y a quelques années, il y eu un conflit entre Venise et les normands de Sicile pour le contrôle de Byzance sur les îles grecques en mer Adriatique. Le Doge leva une grande armée de mercenaires qu’il lâcha sur le sud de l’Italie pour faire diversion pendant que sa flotte allait combattre avec les troupes vénitiennes à son bord. Les mercenaires se firent tailler en pièces, et lorsqu’ils revinrent en vénitie, le Doge les chassa, lançant ses hommes sur les soldats épuisés et meurtris. Les survivants se replièrent sur le sud, se reposant le long de la rive nord du Tibre, là, les normands et les vénitiens les attaquèrent un soir. Au prix de lourdes pertes, les mercenaires les repoussèrent puis s’évanouirent dans la nature. La rumeur veut que les survivants aient fondé une armée de soldats de fortune peu après et attaquèrent Venise, lui infligeant une défaite cuisante et assiégeant ses porcs, forçant le Doge à leur payer de fortes compensations pour le préjudice subit. Avec cet or, ils auraient fait de leur petite alliance de capitaines mercenaires une confédération…l’Armée Tiberiènne, nommée ainsi d’après le Tibre, là où les mercenaires se seraient battus avec acharnement contre un ennemi bien supérieur en nombre.

-Hé oui, c’est nous. Acquiesça Antoine en souriant. Bien que je ne fusse pas là à ce moment, c’était il y a longtemps. Depuis nous avons prospéré et j’espère bien que l’on va continuer dans cette voie. Mes hommes et moi allons tenir cette position, j’attends une compagnie ici et repartirais ensuite vers l’est, si ça ne vous gêne pas, je garde les prisonniers, peut être arriverons nous à en faire quelque chose.

-Pas de problème. Répondit Livio après un instant de réflexion. Je mène mes hommes vers notre objectif, bonne chance capitaine, j’espère avoir le plaisir de vous revoir prochainement.

-Pareillement lieutenant. Fit Antoine d’Echin avant de s’éloigner pour organiser ses troupes.

Quelques minutes plus tard, Livio et ses hommes étaient prêts à repartir, les carquois remplis avec les flèches pillées dans les réserves ennemies, leurs armes abimées remplacées et les blessés renvoyés vers l’arrière. Ils n’avaient subit qu’une dizaine de morts et cinq blessés trop grave pour continuer le combat, ils s’en étaient très bien sortis. Après quelques adieux, les chevaliers quittèrent les mercenaires qui prenaient possessions des lieux tandis que Livio menait ses hommes vers le nord à travers les bois. Remontant la colonne au pas de course, Karl Skapty cessa sa course à ses côtés, lui lançant un regard désapprobateur.

-Je ne fais pas confiance à ces hommes. Marmonna-t-il plein de reproche. Ils travaillent pour un rival de l’Ordre, ce sont des mercenaires, ils n’ont aucune morale, aucun honneur, et vous, vous exposez nos arrières à ces hommes ? Bertrand ne serait pas d’accord.

-Trois hommes sont à l’écart afin de surveiller que personne ne nous suive. Répliqua Livio en gardant son regard vers l’avant. Ils sont entraînés à ça, si ces hommes veulent nous prendre à revers pour une raison ou une autre nous serons prêts à les recevoir.

-Je ne leur fait pas confiance. Répéta Skapty comme un enfant boudeur.

-Le monde doit aller bien mal sergent car je suis d’accord avec vous sur ce point, nous ne devons pas leur faire confiance.


Dernière édition par SquallDiVeneta le Mar 12 Oct - 22:58, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Delpherion
Maître Suprème du Forum
Delpherion


Nombre de messages : 6057
Age : 34
Localisation : Dans ma bubulle !
Date d'inscription : 01/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Athanasios de Rhodes
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 17 Sep - 2:13

soit d’être mit à morts soit d’être exécutés.

hihihi, c'est voulu ? geek

sinon, tu fais encore preuve de ton génie, y'a rien d'autre à dire, c'est.....génial MrGreen merci, et vivement la suite Shocked
Revenir en haut Aller en bas
SquallDiVeneta
Commandant en Second
SquallDiVeneta


Nombre de messages : 3524
Age : 35
Localisation : A trop d'endroits à la fois
Date d'inscription : 16/07/2007

Votre Chevalier
Nom: Livio Daleva
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 17 Sep - 14:05

Delpherion a écrit:
soit d’être mit à morts soit d’être exécutés.

hihihi, c'est voulu ? geek

sinon, tu fais encore preuve de ton génie, y'a rien d'autre à dire, c'est.....génial MrGreen merci, et vivement la suite Shocked

Je voulais écire fait prisonniers mais pour une raison inconnue c'est ça que mes doigts ont tapés...inquiétant... lol!
Revenir en haut Aller en bas
Delpherion
Maître Suprème du Forum
Delpherion


Nombre de messages : 6057
Age : 34
Localisation : Dans ma bubulle !
Date d'inscription : 01/08/2007

Votre Chevalier
Nom: Athanasios de Rhodes
Grade: Capitaine
Statut: En mission

Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitimeJeu 17 Sep - 17:18

ça c'est du RPiste qui s'imprègne de son perso aplaud

MrGreen
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Bataille au col vert Empty
MessageSujet: Re: Bataille au col vert   Bataille au col vert Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Bataille au col vert
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» La bataille des Ombres
» La bataille du col vert.
» La bataille du Griseant [Toulouse vs Aquitaine]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Ordre des Chevaliers Divins :: Le Rôle Play :: Les missions :: Livio Daleva-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser